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Mise à l’essai de South Park: the Stick of Truth

Jamais les flatulences n’auront autant été au centre d’un jeu vidéo. Jamais.

Ubisoft lance cette semaine le très attendu South Park: the Stick of Truth, un jeu de rôle développé par le respecté studio Obsidian Entertainment, à qui l’on doit notamment Fallout: New Vegas et Neverwinter Nights 2. Un jeu complètement disjoncté, qui livre la marchandise autant pour les amateurs de longue date du dessin animé que pour les néophytes.

Dans South Park: the Stick of Truth le joueur incarne un nouveau venu à South Park, qui fait rapidement la connaissance de Cartman, Butters, Stan, Kenny et des autres personnages de la série télévisée américaine créée par Trey Parker et Matt Stone, qui signent également les textes du jeu vidéo.

On y rejoint une partie de jeu de rôle grandeur nature, où s’affrontent les humains dirigés d’une main de fer par Cartman et les elfes gouvernés par Kyle. Ce qui débute comme une simple quête pour se faire des amis se transforme toutefois rapidement en une aventure à grand déploiement pour sauver la ville de South Park au complet.

Même si le ton est unique pour un jeu de rôle, la structure de South Park: the Stick of Truth, elle, respecte généralement les conventions. Le joueur choisi d’incarner différentes classes de personnages (guerrier, magicien, voleur, juif (!)…), la mécanique de combat est semblable à celle de la série Final Fantasy et des quêtes secondaires facultatives s’ajoutent à une quête principale.

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Visuellement, South Park: the Stick of Truth est fidèle à la série qui l’a inspiré. Le jeu en 2D ressemble d’ailleurs à bien des égards à un long épisode interactif de South Park, qui dure toutefois une bonne douzaine d’heures plutôt que les 22 minutes habituelles.

Certains passages particulièrement réussis sont d’ailleurs aussi efficaces qu’un épisode de South Park, surtout au début et à la fin du jeu, lorsque chaque petite interaction semble avoir été réfléchie et travaillée par les deux auteurs de la série.

Évidemment, certains gags seront surtout appréciés par les initiés, mais le jeu devrait aussi plaire à ceux qui n’ont qu’une connaissance minime de la série américaine (c’est mon cas).

Pour un public averti
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South Park: the Stick of Truth est un jeu de mauvais goût. La série américaine, qui en est déjà à sa 17e saison n’a jamais fait dans la dentelle, et sa version jeu vidéo ne fait pas exception.

Ici, les pets ne sont pas seulement utilisés pour faire des blagues. Ils sont aussi une arme dévastatrice, en plus d’être au cœur même de l’intrigue principale du jeu.

Certaines scènes de South Park: the Stick of Truth ont d’ailleurs carrément été censurées dans d’autres pays, comme un mini-jeu où l’on doit simuler un avortement et une autre où des extra-terrestres se livrent à des expériences douteuses sur les habitants de la ville.

Nudité, vulgarité, grossièreté, violence: tout y passe dans ce jeu vidéo qui mérite amplement sa cote Mature 17+, qui le réserve aux joueurs de 17 ans et plus.

Ceux qui n’ont pas peur des blagues scatologiques devraient toutefois apprécier cette aventure signée Matt Stone et Trey Parker. Le jeu souffre bien de quelques bogues, et certains passages sont moins efficaces que d’autres, mais c’est en général un bon divertissement, parfois extrêmement drôle, qui devrait permettre à plusieurs amateurs qui avaient oublié South Park de reconnecter avec la série.

South Park: the Stick of Truth est offert dès maintenant sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360.

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