Mise à l’essai de la Surface 3: un ordinateur-tablette pour les étudiants
La Surface 3 est le meilleur hybride entre un ordinateur et une tablette à ce jour.
La troisième fois est la bonne pour Microsoft, qui lancera la semaine prochaine la tablette Surface 3, un appareil bien conçu et équipé de la version complète du système d’exploitation Windows. Pour en profiter pleinement, vous devrez toutefois acheter plusieurs accessoires, qui augmentent considérablement son prix de vente.
Un excellent format
La Surface 3 est une version plus abordable de la Surface Pro 3 qu’a lancée Microsoft l’année dernière. Celle-ci est un peu plus mince et plus petite, avec son écran de 10,8po, à la fois assez grand pour qu’il soit agréable de s’en servir pour travailler et assez petit pour que l’appareil puisse être utilisé efficacement en mode tablette.
Son pied intégré pour poser l’appareil sur une table n’est pas aussi polyvalent que celui de la Surface Pro 3, mais ses trois positions conviennent dans à peu près toutes les situations, pour utiliser l’appareil sur une table, sur ses genoux ou dans un lit, par exemple.
Performances acceptables
La Surface 3 est le premier ordinateur à être équipé du processeur Atom X7 d’Intel. Certaines pages web plus lourdes sont un peu longues à charger, et il faut souvent subir un léger délai lorsqu’on lance une application, mais le processeur est suffisant pour travailler dans Office ou même, à la limite, traiter quelques images dans Photo-shop, par exemple.
Car contrairement aux Surface RT et Surface 2 avant elle, la Surface 3 est équipée du véritable système d’exploitation Windows 8.1, et non de sa version allégée. Il est donc possible d’y installer n’importe quel logiciel, en plus de ceux du Windows Store.
Notons que la Surface 3 jouit aussi d’une très bonne autonomie et qu’on aime son port de recharge micro USB, plus pratique que les ports propriétaires précédents. Ses haut-parleurs frontaux sont aussi parmi les plus puissants sur le marché.
Superbe clavier, horrible pavé tactile
La grande majorité des acheteurs de la Surface 3 devraient s’équiper de l’étui Type Cover, qui protège la tablette en plus de la transformer en véritable ordinateur portatif. Le Clavier QWERTY rétroéclairé est d’une efficacité remarquable malgré sa minceur.
Malheureusement, il en est tout autrement de son pavé tactile. Celui-ci est précis, mais sa taille est tout simplement trop petite. Ceux qui espèrent travailler avec la Surface 3 devraient donc sérieusement considérer l’achat d’une souris. Pour prendre des notes manuscrites en classe ou en réunion, il faut aussi se munir du Surface Pen, un stylet actif qui permet d’écrire sur l’écran de la Surface comme sur une feuille de papier.
Un prix qui augmente rapidement
Après sa puissance correcte mais limitée, le plus grand défaut de la Surface 3 est sans aucun doute son prix. Le modèle le plus intéressant, avec 4Go de mémoire vive, se vend 769$. Un prix déjà assez élevé, auquel il faut ajouter 159$ pour l’étui Type Cover et 59$ pour le Surface Pen.
À près de 1000$ tout équipée, la Surface 3 n’est certainement pas une aubaine. Dans le genre, vous pourrez toutefois difficilement trouver mieux.
Pour ceux qui considèrent acheter la Surface 3, je vous invite à poursuivre un peu votre réflexion en lisant également la version longue de ce test.