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Des efforts d’intégration qui portent fruit

Photo: Yves Provencher/Métro

Comme beaucoup d’immigrants, c’est la perspective de meilleures opportunités professionnelles et d’une plus grande qualité de vie qui a amené Bruno Ferreira au Québec. Et, comme beaucoup de nouveaux arrivants, le défi de l’intégration lui a demandé une persévérance à toute épreuve. Le Brésilien d’origine, ingénieur électrique chez Meglab, se raconte.

Bruno Ferreira est natif de Paulo Afonso. Dans les années 1980, la ville abritait quatre usines hydro-électriques, principaux employeurs de la population locale. Son père, ingénieur électrique, ne faisait pas exception. Son choix de carrière s’est donc fait tout naturellement.

Il a complété ses études en 2004. Après un passage chez Siemens Networks, où il a travaillé dans la gestion des télécommunications, Bruno Ferreira décroche son premier boulot dans son domaine chez Celpe, à Recife. «C’est une compagnie de distribution électrique. J’y ai travaillé pendant deux ans. Ce fut mon dernier emploi au Brésil.»

En 2006, Bruno Ferreira et sa conjointe commencent à explorer la possibilité de s’installer ailleurs. «J’avais toujours eu envie de le faire. J’avais déjà eu quelques projets pour partir à l’étranger, mais aucun n’a abouti.» À la fin de l’année, ils assistent à une conférence sur l’immigration au Québec qui les convainc de tenter leur chance.

Entre la recherche d’informations et les cours de francisation, le processus va bon train. Onze mois seulement après le dépôt de leur dossier, à l’été 2007, ils s’installent au Québec.

Le premier défi de Bruno Ferreira à son arrivée sera d’intégrer l’Ordre des ingénieurs. Avec l’aide du CITIM, il établit un plan d’action qui le mènera à Polytechnique. «J’ai fait un certificat créé pour les immigrants pour les aider à se préparer aux examens de l’ordre. Ça m’a permis de comprendre les façons faire ici et d’améliorer énormément mon français. Puis, j’ai passé les examens sans difficulté.»

En 2010, il obtient enfin un emploi dans son domaine. C’est Meglab, une compagnie d’ingénierie-conception basée à Val-d’Or, qui lui offre son premier contrat. «J’ai beaucoup aimé l’expérience. J’ai trouvé les gens très accueillants en Abitibi.»

C’est une opportunité professionnelle en or pour sa conjointe, orthophoniste spécialisée en dysphagie, qui ramène le couple dans la région de Montréal en 2011. À peine rentré, Bruno Ferreira accepte une offre de Schneider Electric. Meglab reviendra toutefois le chercher un an plus tard. Aujourd’hui, il travaille depuis son bureau personnel à Mascouche. Son emploi l’amène à sillonner les routes du Québec, mais aussi celles de l’Ontario. Pour visiter les clients de la compagnie, tous issus de l’industrie minière.

Il y a cinq mois, l’arrivée d’une petite fille qu’ils ont nommée Lucas a ajouté au bonheur de Bruno Ferreira et de sa femme. Plus que jamais, ils sont heureux du chemin qu’ils ont choisi, même s’il n’a pas été de tout repos. «Nous avons travaillé très fort avant même de mettre les pieds au Québec. Si je ne pouvais aider qu’une seule personne dans sa démarche, je lui dirais de bien planifier, de bien s’organiser et surtout, de ne jamais laisser tomber.»

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Une fois par mois, Métro propose, en collaboration avec le projet Alliés Montréal de la Conférence régionale des élus de Montréal (CRÉ), des portraits inspirants de Montréalais issus de l’immigration qui témoignent de leurs parcours et de leurs succès.

L’émission de Radio-Canada International Tam-Tam Canada a produit une version radio de ce reportage. Réalisé par la journaliste Anne-Marie Yvon ce dernier est disponible sur le site  de RCI.

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