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Alain Vigneault s’inspire de Sergio Garcia

NEW YORK — Alain Vigneault a parlé de golf lors de son point de presse, lundi, au Madison Square Garden. Pas parce qu’il pense que ses joueurs sont sur le point d’en reprendre la pratique sur une base régulière, mais pour rappeler que le passé n’est pas toujours garant de l’avenir.

Alors que son équipe accuse un recul de 2-1 dans sa série quart de finale de l’Association Est contre le Canadien de Montréal, l’entraîneur-chef des Rangers de New York a fait une analogie avec l’Espagnol Sergio Garcia pour appuyer son argument selon lequel il faut oublier les échecs et persévérer.

La comparaison vient à point, alors que la formation new-yorkaise connaît tant d’ennuis dans son mythique château-fort.

Avant de gagner leurs deux derniers matchs à domicile en saison régulière cette saison, les Rangers avaient subi huit revers d’affilée devant leurs partisans, dont six en temps réglementaire.

De plus, la défaite de 3-1 subie dimanche aux mains du Canadien était la sixième consécutive des Rangers au Madison Square Garden en séries. Lors de ces six revers, les Rangers n’ont marqué que quatre buts et ont subi trois défaites par blanchisssage. En fait, il faut remonter au 27 avril 2014, contre les Flyers de Philadelphie, pour retracer la dernière rencontre à domicile où les Rangers ont inscrit quatre buts.

Ils tenteront de faire tourner le vent mardi.

«À mes yeux, en (séries) 2017, nous avons subi une défaite à domicile. Il s’agit d’un groupe de joueurs différents, d’une année différente», a d’abord répondu Vigneault à ce sujet.

Il reste que des défaites successives peuvent finir par miner la confiance d’athlètes, mais selon Vigneault, ceux-ci doivent chasser toutes ces statistiques de leur esprit. C’est là qu’il a fait allusion à Garcia, qui a gagné un premier tournoi majeur en carrière au début du mois d’avril après moult déceptions.

«C’est comme un golfeur qui connaît une mauvaise ronde. S’il la traîne avec lui lors de sa prochaine partie, il connaîtra des difficultés», a d’abord déclaré Vigneault après une vigoureuse séance d’entraînement.

«C’est exactement ce qu’a fait celui qui vient de gagner le Tournoi des Maîtres. Il a chassé de son esprit toutes ces mauvaises rondes, toutes ces expériences difficiles lors de tournois majeurs, et il a gagné. La plupart des gens et des experts ne le pensaient pas capable de le faire et il l’a fait. C’est la beauté du sport. D’autres opportunités s’offrent à vous et nous en aurons une (mardi)», a précisé l’entraîneur des Rangers.

Vigneault et ses joueurs voudront également oublier le dernier duel, au cours duquel le Canadien a frôlé la perfection. Vigneault sait à quel point ses adversaires ont été efficaces, mais il attend beaucoup mieux de sa troupe.

«(Dimanche), on a choisi un mauvais moment pour connaître un match très ordinaire. Encore une fois, je ne veux pas éviter de donner le mérite aux joueurs du Canadien. Ils ont joué un fort match avec et sans la rondelle. Ils ont pris les donnes décisions.

«Pour nous, (mardi), c’est une opportunité d’égaler la série 2-2. On a prouvé en début de série, pendant de longs moments, qu’on était capable de jouer du bon hockey. Quand on se sert de nos atouts, on est une équipe difficile à affronter, et c’est ce qu’on va essayer d’amener (mardi).»

Selon le gardien Henrik Lundqvist, qui n’a certainement rien à se reprocher contrairement à certains de ses coéquipiers, les joueurs qui afficheront le plus de détermination auront finalement le meilleur.

«Les séries éliminatoires, c’est surtout une question de volonté. Généralement, les équipes qui s’affrontent sont à peu près d’égales forces. Nous allons devoir jouer avec l’énergie du désespoir et tout laisser ce qu’on a sur la patinoire.»

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