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L'Impact veut plus de finition face au Crew

MONTRÉAL – Même match, résultat différent.

C’est ce que n’a cessé de se répéter l’Impact de Montréal en se préparant pour son match de samedi, contre le Crew de Columbus.

La semaine dernière, l’Impact (5-7-3) a dominé tous les aspects du jeu sauf à la marque, s’inclinant 2-1 devant le New York City FC, qui a profité de deux superbes buts de sa vedette espagnole David Villa. Il espère qu’en fournissant le même effort, mais en faisant preuve d’un peu plus d’opportunisme autour du filet, il pourra soutirer une victoire au Crew (6-6-6).

«On a dominé du début à la fin, a dit Laurent Ciman au sujet de ce revers qui a mis fin à la série de quatre victoires à domicile du onze montréalais. Malheureusement, ils ont marqué sur les deux opportunités qu’ils ont obtenues. C’est dommage, mais nous avons bien joué et on doit poursuivre dans la même veine.»

L’Impact dit de ce match que la meilleure équipe n’a pas gagné. Mais on pourrait dire la même chose au sujet de sa victoire de 2-1 inscrite à Columbus, au début de juin, qui a mis fin à sa séquence de 25 matchs sans victoire à l’étranger. La troupe de Frank Klopas l’avait emporté même si le Crew avait tiré plus souvent au filet et dominé le jeu.

C’est d’ailleurs le dernier revers qu’a subi le Crew, qui a une fiche de 2-0-2 à ses quatre dernières sorties. L’attaquant Kei Kamara mène d’ailleurs la MLS avec 12 buts.

«Parfois, ce sport est injuste, a philosophé l’entraîneur-chef Klopas. Au cours d’une saison, je suis persuadé que vous gagnez des matchs que vous ne méritez pas, mais l’important c’est que nous ayons bien joué.»

Les deux marqueurs de l’Impact à Columbus, Maxim Tissot et Andres Romero, rateront cette rencontre. Tissot est avec l’équipe nationale du Canada tandis que Romero est suspendu pour accumulation de cartons. Ces deux absences font en sorte que l’Impact, déjà privés d’Eric Alexander et de Justin Mapp, blessés, se retrouve avec bien peu de profondeur sur les ailes.

Le seul but des Montréalais a été l’oeuvre d’Ignacio Piatti, sur penalty, même si l’équipe a tiré 25 fois au but contre cinq (10-3 aux tirs cadrés). Opportunités après opportunités ont été bousillées, ce qui en dit long sur le niveau de confiance de l’équipe autour du filet.

«On doit avoir confiance, a déclaré Klopas. Un attaquant ne peut pas penser qu’il pourrait rater une occasion. Vous devez toujours penser au prochain jeu. Même si vous ratez votre coup cinq fois, vous devez avoir confiance que la sixième sera la bonne. C’est ce qu’on a répété cette semaine.»

La plus grande part de responsabilité revient à Jack McInerney, qui joue habituellement en pointe dans le 4-2-3-1 de Klopas.

«Le plus difficile est de créé des opportunités et nous en avons créé tout plein, a rappelé McInerney. On doit continuer de faire la même chose. On joue vraiment du bon soccer. Si on continue à jouer de la même façon, on va gagner neuf matchs sur 10 contre n’importe qui dans cette ligue.»

Mais l’Impact n’a inscrit qu’une victoire à ses cinq dernières sorties pour glisser en neuvième place sur 10 clubs dans l’Est. Avec seulement 15 rencontres de disputées cependant, ils ont toujours des matchs en mains sur leurs rivaux et l’Est est particulièrement faible cette saison. Le Crew est à égalité en deuxième place avec 24 points, seulement six de plus que l’Impact, qui a trois matchs de plus à jouer.

«Nous ne sommes pas inquiets. il reste encore suffisamment de temps», a noté McInerney.

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