Au lendemain de la publication du rapport annuel de la Sûreté du Québec (SQ) concernant la sécurité routière, la mairesse de Montréal n’est pas étonnée de voir que les piétons, surtout les jeunes et les aînés, sont les plus menacés.
«Ce n’est pas nouveau, ce n’est pas quelque chose que l’on apprend», commente Valérie Plante, affirmant que son administration a fait de la sécurité des piétons une priorité depuis 2017.
Elle rappelle que les abords de 73 écoles ont déjà été sécurisés, et que 50 autres le seront en 2023. Afin d’en faire plus, 52,5 M$ seront empruntés pour la sécurisation des lieux de vie commune. Une consultation publique aura lieu ce soir pour discuter des questions de sécurité quant à la traversée des rues.
La mairesse a rappelé l’importance d’avoir plus de radars photo, de limites de vitesse et d’autres installations. Mais ces installations ne suffisent pas en soi. «La responsabilité demeure aussi et grandement entrent les mains de celles et ceux qui ont le volant», rappelle-t-elle, tout en soulignant que tous les aménagements du monde ne sauraient arrêter une chauffeuse distraite ou trop pressée.
Rappelant le tragique accident ayant coûté la vie à la petite Mariia, happée sur le chemin de l’école, elle invite les automobilistes à ralentir, surtout dans les zones scolaires; «ça prendra une minute de plus, ou deux, ou cinq, mais ça sauvera des vies». Face à la mobilisation citoyenne qu’il y a actuellement pour demander une meilleure sécurité routière, la mairesse a trois mots: «Il était temps.»