La grande majorité des Québécois dit avoir suivi les règles recommandées par le gouvernement pour éviter la contamination à la COVID-19, dans un nouveau sondage publié par l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ).
Ce sont 51% des gens qui déclarent avoir «évité les rassemblements privés avec plusieurs personnes» avec qui ils n’habitent pas; 67% disent s’être lavé les mains plusieurs fois par jour, et 53% répondent avoir évité les endroits où il y avait des foules.
La statistique la plus forte concerne le port du masque, avec 91% des Québécois qui répondent avoir utilisé un couvre-visage dans les lieux publics lorsque la distanciation physique n’était pas possible, comme dans les commerces ou le transport.
Par ailleurs, le télétravail a pu être observé «toujours» seulement pour 30% des gens, 50% n’ayant «jamais» pu le mettre en pratique.
Les Montréalais un peu plus anxieux
Les Montréalais sont un peu plus nombreux à s’inquiéter d’attraper la COVID-19 que les résidents d’autres régions métropolitaines. En effet, 27% des Montréalais se considèrent «très à risque d’attraper la COVID-19», contre 22% des habitants d’autres villes de la province, et 67% des Montréalais pensent que s’ils l’attrapent, ce sera «très dangereux» pour leur santé (contre 58% ailleurs).
De plus, 41% des Montréalais disent se sentir anxieux lorsqu’ils se trouvent dans des lieux publics, contre 31% dans les autres villes.
Quant à la problématique de la fatigue pandémique, à travers la province, ce sont les femmes et les jeunes qui en ont le plus ressenti. Cette donnée a été mesurée à partir d’une échelle inspirée de l’épuisement professionnel et adapté au contexte de la COVID-19.
Ce sondage sur les attitudes et les comportements de la population québécoise à l’égard des mesures recommandées par les autorités dans le contexte de la pandémie de la COVID-19 porte sur les réponses d’environ 6 600 participants.
Les résultats sont pondérés selon des facteurs sociodémographiques (sexe, âge, région, langue composition du ménage, niveau de scolarité) afin d’être représentatifs de la population.