Ariane Moffatt a apostrophé Spotify dans une publication Instagram ce matin.
«On fais-tu la version: palmarès des cennes de redevances de nos streams @spotify? Ce serait drôle 😠», a-t-elle écrit d’un ton certainement sarcastique, voire caustique.
L’autrice-compositrice-interprète réagissait aux palmarès de fin d’année qu’a commencé à dévoiler le géant numérique de la diffusion de musique en continu depuis quelques jours.
Dans la foulée de ces tops 2022, plusieurs artistes québécois, dont Lydia Képinski, les Sœurs Boulay et Marilyne Léonard, ont relayé avec fierté des stories de fans abonné.e.s à Spotify les ayant inclus.e.s dans leurs palmarès personnels.
Si Ariane Moffatt, musicienne adorée du public québécois, tourne ainsi à la dérision les redevances que perçoivent ses pairs et elle pour leurs écoutes sur la plateforme, c’est bien parce que les artistes d’ici dénoncent depuis longtemps les redevances faméliques qu’elles leur rapportent, en cette ère où les plateformes de streaming constituent le principal moyen qu’utilisent les gens pour écouter de la musique.
Pierre Lapointe avait d’ailleurs de nouveau dénoncé cette réalité au Premier Gala de l’ADISQ le mois dernier, après avoir offert un vibrant plaidoyer à ce sujet quelques jours auparavant sur les ondes d’ICI Première à l’émission Il restera toujours de la culture.