Après les dures années de pandémie, les pressions financières menacent la survie des festivals de Montréal, soutiennent plusieurs directeurs de festivals dans une lettre ouverte publiée dans les médias.
Seize acteurs importants du milieu ont signé la lettre, dont les dirigeants derrière des festivals courus comme Montréal complètement cirque, Fantasia et le Festival international Nuits d’Afrique.
«Notre capacité à offrir des programmations conséquentes et à contribuer au milieu du travail et à l’économie est en péril», s’inquiètent les signataires. Ils citent comme causes l’inflation qui se fait sentir dans les coûts de production, mais aussi la dégradation des conditions de travail dans le secteur culturel et un manque de financement. Selon eux, «la conjoncture a des conséquences dramatiques pour l’avenir».
Les festivals «sont la richesse de Montréal», peut-on y lire, ils sont des acteurs de cohésion sociale et contribuent à faire de la métropole un pôle culturel francophone unique des Amériques. Ils sont «une fierté collective, le cœur d’une activité culturelle vibrante».
Pour sauver les festivals, les signataires demandent aux trois paliers de gouvernement de mettre en place des mesures pour améliorer les conditions d’emploi et le financement de manière cohérente. «Nous sommes prêts à relever les épreuves qui sont devant nous, mais souhaitons des engagements clairs en contrepartie, pressent-ils, nous ne pouvons pas relever ce défi sans vous.»
Les signataires sont tous des directeurs de festivals dans des milieux différents, que ce soit le théâtre, la danse, le cirque, le cinéma ou encore la musique.