C’est habituellement le festival du microshort, des bains de foule et des échanges de gorgées de Coors Light avec son voisin de mosh pit. Mais cette année, Osheaga sera plutôt en mode pandémique et automnal du 1er au 3 octobre après une pause obligée. Voici à quoi s’attendre sur le site.
Accès facilité
Si les longues files étaient inévitables pour entrer au parc Jean-Drapeau auparavant (en raison de l’aménagement d’un ou deux contrôles), les festivaliers peuvent y accéder par huit endroits. Comme «Les Retrouvailles Osheaga» accueilleront 8000 mélomanes au lieu des quelque 60 000 habituels en raison de la pandémie, l’entrée promet d’être rapide et dans le respect des mesures de distanciation sociale.
Chacun sa zone (et son bar)!
Pas d’attroupement devant la scène en vue: tous les festivaliers ont été assignés à une zone nommée «quai d’embarquement» lors de la réservation. Chaque espace est muni de toilettes sèches, d’un bar, et d’un casse-croûte. On ne vous y servira pas un repas cinq services, mais certainement de quoi vous sustenter. Pensez plus hot-dog que barre tendre ou filet mignon.
L’organisation assure que l’expérience sonore sera sensiblement la même dans toutes les zones grâce à l’installation de nouvelles tours pour mieux contenir le son.
Toujours des zones expérientielles
Si l’envie d’un snack plus fancy vous prend ou que vous êtes plus du genre toilettes avec eau courante, direction les «îles nordiques». Y sont notamment installés des jeux, des tables à pique-nique, des foodtrucks, mais également certaines activations commerciales, comme Bacardi, qui consacre un espace à la danse conga. Il y a même un coin détente. Des couloirs de circulation ont sinon été aménagés pour éviter les contacts avec les intrus du quai voisin.
Téléphone essentiel
Assurez-vous de bien charger votre téléphone. Pour pouvoir circuler «librement» sur le site du festival, vous devez montrer votre billet électronique. «On recommande aux gens d’emmener des batteries externes pour pouvoir profiter des installations hors de leur quai toute la journée», indique Evelyne Côté, directrice de programmation chez Evenko.
Gare au froid!
Non les canicules du mois d’août n’ont pas suivi le festival jusqu’en octobre. L’organisation prévient d’apporter des vêtements chauds. Aucune station chaleur n’a été aménagée.
«On n’est quand même pas à -15 degrés, et au Québec, on n’est pas fait en chocolat, rigole Evelyne Côté. C’est même le fun d’expérimenter un festival en hoodie.»
Et s’il pleut? «On surveille aussi de près la pression atmosphérique et l’humidité relative, mais s’il annonce de la pluie, traînez votre parapluie. The show must go on tant qu’il n’y a pas d’éclairs.»
Le festival électronique Île Soniq – également organisé par Evenko au Parc Jean-Drapeau – se déroulait la semaine dernière, et Evelyne Côté assure que ça a été un franc succès, malgré les inquiétudes de l’organisation. «On se donnait des gros coups de coude. […] Je suis confiante pour Osheaga.» Des billets sont d’ailleurs toujours en vente. On peut sinon suivre les prestations en direct sur TikTok pendant tout le week-end.
Voyez la programmation complète ici.