Première femme à la tête de la Société des Alcools (SAQ), Catherine Dagenais, est finaliste du 20e concours Prix Femmes d’affaires du Québec dans la catégorie Cadre, dirigeante ou professionnelle d’un organisme public ou parapublic.
La cheffe de l’entreprise d’État, basée sur la rue Tellier dans l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, œuvre au sein de la SAQ depuis deux décennies.
Passionnée de commerce de détail, plus particulièrement de tout ce qui entoure l’expérience-client, Catherine Dagenais a occupé différentes fonctions au sein de l’organisation avant d’être nommée présidente-directrice générale en 2018.
Selon la dirigeante, cela lui a permis de connaître davantage l’entreprise, mais aussi le milieu d’affaire dans lequel la SAQ évoluait. «Le commerce de détail évolue beaucoup et, pour moi, c’était important que la SAQ fasse partie de cette évolution», déclare Mme Dagenais.
La femme a notamment eu l’opportunité, en 2010, d’être responsable du projet «cliquez, achetez, ramassez», une option qui permet au client de commander un produit en ligne, puis de le faire livrer en succursale.
En 2014, Mme Dagenais a poursuivi la transformation de l’expérience-client en mettant sur pied le programme de relation-client SAQ Inspire.
«C’est vraiment la SAQ qui m’a donné les ailes pour faire des grandes choses.» -Catherine Dagenais, présidente-directrice générale de la SAQ
Nomination
Finaliste au 20e concours Prix Femmes d’affaires du Québec dans la catégorie Cadre, dirigeante ou professionnelle d’un organisme public ou parapublic, Catherine Dagenais dit accepter cette nomination avec «beaucoup d’humilité».
«Je pense que c’est un travail d’équipe parce que la SAQ performante que je représente, ce n’est pas l’affaire d’une personne. C’est l’affaire des employés actuels, mais aussi le fruit de nos prédécesseurs qui ont fait en sorte que la SAQ est ce qu’elle est», pense-t-elle.
La cheffe d’entreprise se dit honorée d’être nominée parmi un bassin de femmes «toutes accomplies, les unes que les autres».
Catherine Dagenais veut continuer de faire évoluer son entreprise laquelle fêtera ses 100 ans l’année prochaine. «Pour moi, cette nomination n’est pas une fin en soi, mais plutôt un signe d’encouragement pour me dire que je suis sur la bonne voie», souligne-t-elle.
La femme d’affaires veut inspirer les jeunes à prendre des risques. «Il ne faut pas avoir peur de se mettre en danger, lance-t-elle. Ça prend de la confiance pour accepter des mandats qui nous font sentir juste un peu inconfortable. C’est un peu stressant, mais ça nous fait tellement grandir.»