Anjou

Parc Michel-Bourdon: des arbres pour la communauté

Photo de pancarte dans Mercier.

Les 375 végétaux plantés au parc Michel-Bourdon serviront à accentuer la régénération arboricole et à lutter contre la propagation du nerprun par la création d’un nouveau couvert ombragé.

Ce sont 375 arbres et arbustes qui ont été plantés en octobre pour verdir le parc Michel-Bourdon dans Mercier. Cette action a été faite dans le cadre du Programme de Reboisement social mis sur pied par Arbre-Évolution pour réduire l’empreinte énergétique d’entreprises québécoises.

Cette coopérative de solidarité a créé ce programme en 2016 afin de faire une différence dans les milieux de vie des citoyens, un concept qui plaît à leurs bailleurs de fonds, selon le coordonnateur général d’Arbre-Évolution, Simon Côté.

«Ces entreprises et organisations tripaient sur le fait qu’on puisse planter des arbres où ça compte, qu’on puisse mobiliser la communauté, les jeunes, les écoles avoisinantes, créer des événements communautaires», explique-t-il.

C’est donc l’aspect social, la volonté de rassembler les gens qui est l’un des objectifs du programme.

Dans le cas du parc Michel-Bourdon, c’est un comité de quartier qui a eu l’initiative de solliciter l’arrondissement pour développer le projet. Ce dernier a alors fait appel à Arbre-Évolution afin de servir de «courroie de transmission» pour que les citoyens passent à l’action, raconte Simon Côté.

L’expertise de la coopérative comprend la gestion des bénévoles et la répartition des tâches lors de la plantation.

«Nous avons une expertise pour que tout le monde ait vraiment du fun et soit efficace sur le chantier. Les gens adorent ce concept», affirme le coordonnateur général.

Afin de s’assurer que le projet réponde à des besoins réels et que les arbres seront à l’endroit choisi pour une longue période, M. Côté explique qu’il doit venir de la base. Ainsi, les entreprises qui financent les plantations ne choisissent pas le lieu du projet. Arbre-Évolution s’occupe de faire le «match» entre la communauté et les bailleurs de fonds.

«On a déjà été comparé au Tinder des arbres», dit-il en rigolant.

En plus des citoyens, les entreprises qui souhaitent réduire leur empreinte énergétique collaborent souvent à planter des arbres bénévolement. Dans le cas du parc Michel-Bourdon, il y a des gens de La Fondation des Offices jeunesse internationaux du Québec (Fondation LOJIQ), YOGANG et Actions On The Ground qui sont venus participer à la corvée.

 

Une première

L’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (MHM) est la toute première administration montréalaise à avoir développé un projet avec le programme d’Arbre-Évolution.

«Plusieurs de nos parcs font face à des enjeux phytosanitaires, que ce soit celui de l’agrile du frêne ou de la présence d’espèces exotiques envahissantes, comme le nerprun au parc Michel-Bourdon», a expliqué par voie de communiqué l’agente de recherche au verdissement pour l’arrondissement MHM, Sier-Ching Chantha.

Au moins une vingtaine d’espèces ont été plantées au parc Michel-Bourdon.

«Notre particularité, c’est qu’on amène de l’argent privé dans les projets de parc public. Il y a un gain financier pour les contribuables.» – Simon Côté, Arbre-Évolution

2500$ ont été investis dans le projet du parc Michel-Bourdon par les trois partenaires d’Arbre-Évolution, tandis que l’arrondissement a versé 6000$.

Arbre-Évolution a gagné le Prix de l’impact social de L’actualité en septembre dernier.

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