Une agression à l’arme blanche et des coups de feu sont survenus dans l’arrondissement d’Anjou et le quartier de Mercier-Est lundi soir.
Le premier événement s’est produit vers 21h dans le secteur d’Anjou. Selon les informations du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), un homme aurait été agressé à l’arme blanche à la suite d’une transaction réalisée grâce à une plateforme de ventes en ligne.
La victime de 39 ans se serait présentée au coin des avenues Émile-Legault et Jean-Desprez pour faire la transaction. En arrivant sur les lieux, il aurait été agressé à l’arme blanche par au moins deux suspects. Après l’agression, les suspects auraient quitté les lieux dans une direction inconnue.
Un périmètre a été érigé et des enquêteurs ont été demandés sur les lieux pour faire l’analyse de la scène.
La victime a été blessée au haut du corps, mais on ne craint pas pour sa vie, a indiqué Jean-Pierre Brabant, agent relationniste médias au SPVM.
Coups de feu sur une maison
Le deuxième événement est survenu vers 21h30 lorsque des coups de feu ont été entendus sur la rue de Lavaltrie, près de la rue Curatteau, dans le quartier Bellerive.
En arrivant sur les lieux, les policiers ont trouvé au moins un impact de projectile sur une résidence de la rue de Lavaltrie, mais aucune victime n’a été identifiée dans ce dossier.
Selon les informations obtenues de divers témoins, deux véhicules auraient été vus quittant rapidement la scène après les coups de feu.
Un de ces véhicules a été abandonné et localisé par les policiers au coin des avenues Rondeau et Gabrielle-Roy, dans le secteur Anjou. Une arme à feu a été trouvée dans le véhicule et a été saisie par les policiers.
Deux périmètres ont été érigés, l’un où les coups de feu se sont produits et l’autre où le véhicule a été localisé.
Des enquêteurs se sont présentés sur les lieux, assistés de techniciens en identité judiciaire, afin de faire l’analyse de la scène. L’escouade canine a aussi été mise à contribution.
Du porte-à-porte a également été effectué par les policiers afin de recueillir des témoignages et localiser des caméras de surveillance qui auraient pu capter la scène.
Dans les deux dossiers, aucune arrestation n’a été réalisée.