Les conseillers Lise Zarac et Serge Declos quitteront la vie politique à la fin de leur mandat. Âgés de 70 et 65 ans, l’heure de la retraite a sonné pour les représentants du district Cecil-P.-Newman.
«Ça a été une longue réflexion. J’aime ce que je fais. La pandémie m’a isolé complètement et privé de voir ma famille. Ça m’a porté à repenser à mes priorités dans la vie. Il me reste moins d’années qu’il m’en restait pour profiter de mes enfants et de mes petits-enfants», explique la doyenne des élus laSallois, Lise Zarac.
Retraitée de Bell Canada en 2004 après 33 ans de service, elle a effectué deux passages en politique municipale, mais a commencé à s’impliquer dès 2001 dans l’équipe de l’ancien maire de Ville LaSalle, Michel Leduc.
Toutefois, le maire de Montréal en 2005, Gérald Tremblay l’a convaincue de se présenter sous sa bannière.
Elle a quitté le conseil d’arrondissement avant la fin de son mandat afin de remplacer Paul Martin comme député fédéral de LaSalle-Émard. Lise Zarac, comme bien d’autres députés libéraux, a ensuite été balayée par la vague orange de 2011.
Durant son passage, elle a entre autres porté le chapeau de présidente du comité des femmes libérales.
Par la suite, Mme Zarac s’est consacrée pendant près de quatre ans à son rôle de grand-mère jusqu’à ce que Manon Barbe la convainque de se représenter une nouvelle fois comme conseillère.
Durant ses mandats, elle a été entre autres membre du comité de mobilité et de circulation et a collaboré à la création du comité jeunesse de l’arrondissement.
La politicienne a également été responsable de l’accessibilité universelle.
«Je suis contente de dire que c’est maintenant un réflexe lorsqu’on présente un projet», s’enthousiasme-t-elle.
Par ailleurs, Mme Zarac s’est toujours impliquée dans des comités citoyens avant son arrivée en politique.
Aider le monde
Pour sa part, le conseiller d’arrondissement Serge Declos dit quitter la politique pour des raisons de santé.
«Je travaille dans un bel environnement dans une belle équipe. C’est une décision qui a été mûrement réfléchie, mais douloureuse», explique-t-il.
L’élu municipal soutient qu’il continuera d’appuyer l’Équipe LaSalle, même après son départ. C’est la mairesse sortante actuelle qui l’a recruté en 2013.
Declos retient que les politiciens ont le pouvoir de changer les choses. Il cite en exemple le dossier des compteurs d’eau, où il dit avoir fait changer le caucus d’idée. LaSalle était l’un des derniers arrondissements à avoir conservé les compteurs d’eau. Grâce à son impulsion, le remplacement de ces appareils a été annulé.
«L’année dernière, j’ai fait un accident vasculaire cérébral. Ça m’a laissé des séquelles importantes au niveau de la vue et de la mémoire. C’est vraiment une décision douloureuse que j’ai prise de quitter la politique.» – Serge Declos
Il ajoute n’avoir jamais fait ce métier pour l’argent, mais plutôt par passion et pour servir les citoyens.
«C’est un cliché, mais aider le monde, ça a toujours été ma motivation première», dit-il en ajoutant qu’il aime trouver des solutions pour aider les gens.
Bien avant de se lancer en politique, il s’est impliqué dans de nombreux comités, comme les clubs optimistes, la Maison des jeunes et le conseil d’administration du Centre culturel et communautaire Henri-Lemieux.
Serge Declos continuera d’œuvrer comme courtier immobilier, même après sa retraite de la vie politique. Il avait auparavant travaillé au Messager LaSalle en photo mécanique, un métier aujourd’hui révolu qui consistait en la production ou la reproduction mécanique de photographies.
Les élections municipales se tiendront le 7 novembre.