Une microforêt de 400 mètres carrés, l’équivalent de deux terrains de tennis, verra le jour au nord-ouest du parc Laurier, près de l’ère d’exercice canin. L’objectif de son implantation est de favoriser la biodiversité et diminuer les ilots de chaleur.
Quelque 1200 arbres et arbustes indigènes seront plantés selon une méthode inspirée de celle du botaniste japonais Akira Miyawaki, qui consiste en la création de forêts denses à croissance rapide sur de petits espaces en milieu urbain.
«Une microforêt pousserait plus vite, créerait plus de biodiversité et capterait plus de carbone qu’une forêt conventionnelle, indique la Ville sur son site internet dédié au projet. Cette méthode de plantation serrée s’avère très efficace, parce que chaque arbre trouve sa place et rentabilise chaque puits de lumière et les racines s’entraident en créant une sorte de microclimat.»
Le terrain sera préparé dès cet automne avant le gel afin qu’un semis de sarrasins puisse être planté en 2023. Une clôture sera installée pour un minimum de cinq ans. L’objectif de la Ville est qu’une canopée fermée soit atteinte en 2025 afin de former une forêt adulte d’ici vingt ans.