Montréal-Nord

Un retour à Jean-Grou pour inspirer les jeunes

Sacha-Wilky Merazil et Giovanni Rapnaà lors d'une des conférences.

Sacha Wilky-Merazil et Giovanni Rapanà ont parlé de leur parcours aux élèves de l’école Jean-Grou, à Rivière-des-Prairies.

Souhaitant inspirer les jeunes, le commentateur politique et ex-candidat de Projet Montréal dans Montréal-Nord Sacha-Wilky Merazil est retourné à son ancienne école secondaire ce jeudi, dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire.

M. Merazil a grandi à Montréal-Nord, mais a fréquenté l’école secondaire Jean-Grou de Rivière-des-Prairies en 4e et 5e secondaire.

«Ça me fait vraiment chaud au cœur de revenir», a-t-il confié. Pour l’une de ses conférences, il était accompagné du conseiller d’Ensemble Montréal pour le district de Rivière-des-Prairies, Giovanni Rapanà.

«Le monde est à votre portée», a lancé ce dernier, avant d’avouer qu’il avait eu des difficultés à apprendre le français à son arrivée au Québec, il y a 30 ans.

«La persévérance scolaire, ce n’est pas juste avoir des bonnes notes, c’est aussi persévérer dans d’autres aspects de sa vie», a pour sa part soutenu M. Merazil. Il s’est lui-même impliqué en politique dès l’école primaire et a fait de la radio communautaire avant de se porter candidat aux élections municipales en 2017.

La vie après Jean-Grou

À certains jeunes qui se questionnent sur l’utilité de certains cours – comme ceux de musique et d’arts plastiques –, M. Merazil a répondu avec franchise. «Sans mes cours d’arts plastiques, je ne pourrais pas dessiner un bonhomme de neige pour ma fille de deux ans», a-t-il illustré devant des élèves bouche bée.

«Je voulais montrer aux élèves que même après Jean-Grou, il y a une vie», avait-il préalablement expliqué en entrevue Métro.

Pour encourager les jeunes à persévérer, il a par ailleurs distribué aux élèves des certificats de persévérance scolaire au nom de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles et de l’Assemblée nationale du Québec.

Penser l’avenir

«L’avenir passe par les jeunes», a quant à lui affirmé M. Rapanà.

En entrevue, il a lancé un cri du cœur pour développer les infrastructures pour les jeunes au-delà de l’école et de la Maison des jeunes de Rivière-des-Prairies, un trop petit espace pour l’ampleur des besoins, selon lui.

«C’est dans un petit bungalow, alors que dans d’autres arrondissements, il y a des maisons des jeunes flambant neuves», a renchéri M. Merazil, qui a lui-même fréquenté l’endroit lorsqu’il était adolescent.

Il a souligné qu’avec la pandémie et la distanciation, les jeunes du quartier avaient d’autant plus besoin de plus d’espace pour étudier et faire activités. «Ça n’a pas été évident pour les jeunes de faire l’école à la maison puis l’école un jour sur deux. Pour moi, juste le fait qu’ils soient là, c’est déjà un signe de persévérance. Ces jeunes-là, cette génération-là, ils ont montré leur résilience», a-t-il tenu à souligner.

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