Rosemont–La Petite-Patrie n’a toujours pas demandé à Stationnement de Montréal d’enlever les zones de parcomètres situées aux coins de rue, trois mois après s’y être pourtant engagé.
TC Media avait révélé, en octobre, qu’une centaine de places avec horodateurs étaient situées à moins de cinq mètres d’une intersection sur le territoire, selon des données de Stationnement de Montréal. C’est le cas notamment sur les rues Masson, Bélanger, Beaubien et sur les Avenues.
Dans la foulée, l’arrondissement avait pris une résolution en séance du conseil pour envoyer la demande de retrait des places payantes avant la mi-novembre.
Or, trois mois plus tard, Stationnement de Montréal confirme n’avoir toujours pas été avisé.
Un fait corroboré par l’arrondissement. «Il n’y a pas d’urgence. Nous avons des demandes de stationnement pour des services de garde ou pour des personnes handicapées qu’il faut régler en priorité», fait-on savoir aux communications.
Pourtant, depuis septembre, Rosemont–La Petite-Patrie s’est engagé à faire respecter l’article 386 du Code de la sécurité routière qui vise le dégagement visuel aux intersections.
L’administration locale dit attendre le retour du beau temps pour peindre en jaune les coins de rue ciblés et procéder à l’enlèvement des bornes de paiement.
«Si les bandes jaunes n’ont pas force de loi, elles permettent cependant aux automobilistes de comprendre d’un coup d’œil l’interdiction. Nous l’appliquerons donc lorsqu’il sera possible de peindre les bordures des intersections où sont les emplacements», assure-t-on aux communications de Rosemont–La Petite-Patrie.
Le dossier décisionnel devrait être transmis dans quelques semaines à Stationnement de Montréal.