Les services offerts aux femmes du Centre de pédiatrie sociale de Saint-Laurent ont profité d’un nouvel appui financier de 25 000$ amassés dans le cadre de la campagne de sensibilisation sur la santé mentale Bell Cause pour la cause.
Ces fonds, qui ont été remis en 2019, ont permis au Centre de prolonger les heures de sa travailleuse sociale en périnatalité et d’avoir une autre travailleuse sociale à temps plein qui a solidifié le support disponible aux femmes fréquentant l’organisme.
Le Centre de pédiatrie offre depuis quelques années des suivis de grossesse avec un obstétricien et des services psychosociaux.
Une majorité des femmes ayant recours à ces services serait des demandeuses d’asile ou sans statut, indique par courriel la directrice Christine Durocher.
Difficultés
Parmi les défis rencontrés par celles-ci, on compte des chocs reliés à la guerre, un parcours migratoire tumultueux, de la violence conjugale, de l’isolement ou encore de la violence conjugale.
«Ces difficultés créent des stress toxiques et des difficultés de santé mentale qui affectent la santé et le développement de leurs bébés, souligne Mme Durocher. Les recherches récentes montrent que les stress intenses – stress toxiques – vécus par les mères pendant la grossesse ont un impact à long terme sur la santé physique et mentale de leurs enfants.»
Comme plusieurs autres organismes laurentiens, le Centre de pédiatrie a perdu du financement – dans son cas 163 000$ – provenant du programme non-renouvelé «Avenir d’enfants» du gouvernement québécois, en collaboration avec la Fondation Lucie et André Chagnon.
80%
80% des nouveaux nés à Saint-Laurent seraient issus de l’immigration, selon le Centre de pédiatrie sociale.