Un financement de près de 1 M$ du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques permettra à l’Arrondissement de Saint-Laurent d’accélérer ses efforts de création et de restauration de milieux hydriques dans le boisé du parc Marcel-Laurin.
Le montant maximal de 999 000 $ permettra d’abord à l’Arrondissement d’engager un agent de recherche spécialisé en restauration écologique pour une période de trois ans.
Celui-ci aidera à la priorisation des actions à entreprendre pour que les objectifs de l’Arrondissement se réalisent. À terme, le projet vise à restaurer les marécages, les marais ainsi que le ruisseau du parc afin de s’assurer de leur intégrité écologique et de créer une connectivité entre eux.
Il a également comme but de favoriser la biodiversité urbaine comme les oiseaux aquatiques et la grenouille verte, tout en luttant contre les espèces envahissantes, dont le roseau.
Depuis 2005, une démarche de protection et de conservation du boisé a permis notamment l’installation d’infrastructures pour améliorer son accès aux résidents et la plantation de végétaux indigènes
«Cette aide permettra de bonifier les efforts déjà déployés […] pour protéger ce boisé, le seul parc municipal de conservation montréalais», indique le maire d’arrondissement, Alan DeSousa.
L’aide financière a été obtenue dans le cadre du Programme de restauration et de création de milieux humides et hydriques du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Corridor de biodiversité
Le boisé du parc Marcel-Laurin comprend six écosystèmes distincts, soit la forêt, la friche arborescente, le marécage arborescent, le champ, le marais et la friche arbustive.
Il fait partie du projet de corridor de biodiversité qui vise à relier les différents milieux naturels de Saint-Laurent, dont le boisé Marcel-Laurin, celui de Cavendish–Raymond-Lasnier–Beaulac–Poirier, le ruisseau Brook et les parcs-nature du Bois-de-Liesse et du Bois-de-Saraguay.
À terme, le corridor s’étendra sur plus de 450 hectares, traversant des zones industrielles et résidentielles, ce qui permettra le déplacement de la faune, de la flore et des humains.
Le plan directeur adopté en 2019 échelonne le projet sur 20 ans. La conservation et la mise en valeur des milieux naturels, comme ceux du boisé du parc Marcel-Laurin, sont notamment au programme à court et moyen terme.
On en saura plus sur les actions qui seront entreprises en ce sens avec le nouveau financement lorsque la personne spécialisée en la matière sera entrée en fonction.