Environnement

Quartier Chameran-Lebeau : des parcs et des jardins

Le jardin collectif géré par les aînés de la résidence Soleil et les élèves de l'école Henri-Beaulieu fut un succès lors de la première année du projet «Un fil vert pour tisser Chameran».


La création d’un jardin communautaire et l’aménagement du passage Boa, qui serpente dans le parc Painter, sont les principales idées qui ressortent de la première année du projet «Un fil vert pour tisser Chameran».

VertCité a organisé des consultations avec les citoyens et d’autres organismes, comme la RUI Chameran-Lebeau, tout au long de l’année.

L’intérêt des résidents pour des espaces publics qu’ils peuvent s’approprier et où la biodiversité est présente étaient les points forts de la dernière rencontre de 2015, en décembre. Lors de cette activité organisée par VertCité, quinze enfants de 6 à 10 ans étaient invités à imaginer leur «parc de rêve».

«Un pommier en libre-service, une petite fille qui arrose des fleurs… Les enfants veulent vraiment un parc où ils sont impliqués», explique Jeanne Dagenais, organisatrice de l’activité et chargée de projets chez VertCité. Contre toute attente, les enfants n’ont pas dessiné de modules de jeux.

L’organisme a assuré le suivi d’un jardin collectif installé sur le terrain de la résidence Soleil pour aînés, boulevard Deguire. Ce jardin intergénérationnel impliquait aussi les élèves de l’école Henri-Beaulieu.

L’arrondissement est très fier de ce projet et de sa réussite, selon la chargée de communications de Saint-Laurent, Macarena Lobos. En décembre, le conseil a remis une subvention de 50 000 $ à VertCité pour la deuxième année du programme «Un fil vert pour tisser Chameran».

Un nouveau jardin communautaire
L’arrondissement de Saint-Laurent compte déjà six jardins communautaires et les résidents ont démontré de l’intérêt pour un septième. Plusieurs sites sont à l’étude, dont le quartier Chameran-Lebeau.

Fortement densifiée, cette zone représente 16% de la population de l’arrondissement. «C’est un défi pour trouver le bon terrain», explique Mme Lobos.

Un jardin communautaire, alors installé sur l’espace public, permettrait à tous les résidents de s’y inscrire, au-delà des aînés et des enfants qui participent au jardin collectif.

Aménagement du passage Boa
Un espace public fera probablement l’objet d’une charrette d’architecture d’ici le mois de mars et réunira citoyens et professionnels. Ce type d’atelier est une façon d’échanger sur des idées de développement tout en profitant de l’expertise de plusieurs spécialistes, notamment en architecture, urbanisme ou paysagement, sans pour autant mener à la concrétisation de projets.

Situé dans le parc Painter, entre le boulevard Jules Poitras et la rue Quenneville, le passage Boa fait partie des options envisagées par VertCité. Ce chemin verdi zigzague dans le parc, d’où son nom.

Le parc Painter est l’unique point de rassemblement pour les résidents du quartier. Il a une dynamique particulière, situé entre des duplex et des immeubles à logements. De plus, le quartier est très densément peuplé, autant que Séoul, avec 17 993 habitants au km².

Pour Mme Dagenais, il est important que les résidents s’impliquent dans l’avenir du passage Boa. «Comme citoyen, on a un pouvoir sur l’espace public, pour l’organiser notamment», explique-t-elle.

Les activités du projet «Un fil vert pour tisser Chameran» seront annoncées sur vertcite.ca.

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