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L’aventure paralympique de Christine Gauthier débute

Photo: Gracieuseté/Christine Gauthier

La route a été longue et les embûches nombreuses pour la Dorvaloise Christine Gauthier, qui participera le 14 septembre à sa toute première course olympique en paracanoë à Rio. Cinq fois championne du monde en K-1 200 mètres, elle est un grand espoir de médaille pour le Canada.

Bien que l’or ne soit pas hors d’atteinte, les attentes réalistes de la parakayakiste se résument à un podium, des coupures de Canoë-Kayak Canada l’ayant empêchée de profiter des services d’un entraîneur à temps plein.

«Quand tu as un entraîneur à temps partiel, tu as des résultats à temps partiel», fait-elle valoir, ajoutant qu’il est impossible pour elle de s’entraîner seule.

«Physiquement, je ne peux pas apporter mon kayak toute seule. Et une fois sur l’eau, si je chavire, je dois savoir qu’il y a quelqu’un qui peut me récupérer», justifie l’athlète.

Elle est d’ailleurs particulièrement reconnaissante envers le club de canoë-kayak de Pointe-Claire, l’entraîneur Mark Creamer et son mari, qui lui ont permis de poursuivre sa préparation paralympique en l’accompagnant.

Blessure
Cet entraînement intense, Christine en avait bien besoin, elle qui avait subi une fracture au coude en 2014, quand un automobiliste l’a percutée alors qu’elle s’entraînait au vélo à main. Si ses médecins lui suggéraient de ne pas prendre part à la saison 2015, il n’en était pas question pour la Québécoise qui voulait qualifier son embarcation pour les Jeux paralympiques.

Elle a fait le nécessaire aux Championnats du monde en se classant sixième. «J’ai au moins réussi à faire ça. Ça m’a permis d’entamer la saison 2016 à un autre rythme au lieu de courir après une qualification», explique-t-elle.

Pour l’ancienne militaire, représenter le Canada aux Jeux paralympiques et Invictus est une nouvelle façon de servir le pays. «J’ai prêté serment et même si le corps ne suit plus, ça ne veut pas dire que je ne veux plus le faire. Je suis ravie d’avoir cette chance de servir autrement.»

Si elle atteint son objectif et revient de Rio avec une médaille à son cou, elle marquera l’histoire, puisque sa discipline fait cette année son entrée aux Jeux paralympiques.

(Source: Sportcom)

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