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Outremont retire ses avis publics des journaux

Photo: L'Express d'Outremont/Mont-Royal – Frédéric Lacroix-Couture

Outremont emboîte le pas vers le retrait des avis publics des journaux, dès novembre. Comme Rosemont-La-Petite-Patrie et LaSalle, l’arrondissement se tournera principalement vers le web pour une question de souplesse et afin d’économiser plusieurs milliers de dollars.

:L’administration outremontaise se prévaut des nouvelles dispositions de la loi québécoise permettant aux municipalités de publier leurs avis publics seulement sur leur site internet. L’arrondissement les diffuse déjà sur la toile, mais aussi notamment dans L’Express d’Outremont<@$p> et Le Devoir.

«On n’arrête pas à 100%», précise le maire Philipe Tomlinson, lors de la séance du conseil d’arrondissement, la semaine dernière.

Les avis d’appels d’offres continueront de se retrouver dans les pages d’hebdomadaires ou de quotidiens. L’arrondissement se gardera la possibilité de faire paraître «à sa discrétion dans un journal papier tout avis dont il estimera la publication requise», sans toutefois préciser les critères qui détermineront cette décision. L’affichage à la mairie d’arrondissement se poursuivra également.

Outremont mentionne avoir dépensé près de 32 000$ pour des publications d’avis légaux dans des journaux imprimés en 2017.

Flexibilité        

En choisissant presque exclusivement le web, l’arrondissement opte pour un peu plus de flexibilité, mentionne M. Tomlinson.

«Par exemple, quand quelqu’un fait une demande de dérogation mineure ou de processus de participation à un référendum, nous pouvons agir plus rapidement. Dès le lendemain du conseil, les avis peuvent être publiés sur le site web. On ne serait pas obligé d’attendre la publication d’un journal qui pourrait être à la limite sept ou quinze jours plus tard, pour commencer un processus», soutient-il.

Selon lui, cette nouvelle façon de faire n’entraînera pas de pertes d’informations.

Depuis l’adoption de la loi augmentant l’autonomie et les pouvoirs des municipalités, plusieurs villes au Québec ont transféré leurs avis publics vers internet.

L’Union des municipalités du Québec a milité pour l’obtention de ce pouvoir afin que ses membres réalisent notamment des économies. À l’échelle de la province, le coût annuel de publication dans les journaux s’élèverait de cinq à dix millions de dollars pour les villes.

La Coalition pour la pérennité de la presse d’information au Québec demande toujours l’obligation de publier les avis publics dans un support papier pour maintenir la viabilité des médias locaux et respecter le droit du public à l’information.

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