Aider les jeunes de la rue

Une fois par mois, Métro propose, en collaboration avec le Conseil jeunesse de Montréal, des portraits de jeunes inspirants.

Pompier pour le Service de sécurité incendie de Montréal, Philippe Noubani donne généreusement de son temps pour l’organisme communautaire Dans la rue.

Comment avez-vous entendu parler de l’organisme Dans la rue?
C’est le bouche à oreille qui m’a fait connaître cet organisme communautaire qui vient en aide aux jeunes sans-abri ou en situation précaire, une cause qui m’a toujours tenu à cœur.

Pourquoi avez-vous décidé de vous impliquer au sein de cet organisme communautaire?
Ça faisait longtemps que je voulais faire du bénévolat et que j’avais dans l’idée de donner de mon temps pour les jeunes de la rue. Lorsque j’ai visité le site internet de l’organisme Dans la rue pour avoir plus d’information au sujet du travail bénévole, j’ai vu qu’ils avaient besoin d’un chauffeur pour la roulotte. Étant donné que je venais tout juste d’accéder au poste de chauffeur pour le service des incendies, je sentais que c’était fait pour moi.

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En quoi consiste votre travail de bénévole pour l’organisme Dans la rue?
Un dimanche soir sur deux, de 19 h 30 à 1 h, je suis en charge de conduire la roulotte de l’organisme. Mais ce n’est qu’une tâche parmi d’autres car je suis également le chef d’équipe. Ainsi, c’est moi qui suis en charge des clés, des différents rapports qui doivent être rédigés après chacun des arrêts et qui dois prendre soin de mon équipe. Lorsque la soirée commence, au centre de jour, nous organisons une rencontre d’équipe et nous approvisionnons la roulotte du nécessaire pour la soirée (hot-dog, breuvages, etc.). Je suis également en contact avec les jeunes qui viennent nous voir.

Y a-t-il un moment, un événement ou une personne qui vous a particulièrement touché?
En plus des jeunes que nous accueillons dans la roulotte, on donne deux hot-dog et un breuvage à chaque personne qui se présente à notre fenêtre. Ce sont souvent des personnes plus âgées, qu’on apprend à connaître parce qu’elles sont toujours au même arrêt, semaine après semaine. Une de ces personnes m’a particulièrement marqué car malgré le fait qu’elle vive dans la rue depuis 40 ans, elle garde toujours le sourire et essaie de voir le bon côté de la vie. D’une certaine manière, je l’admire.

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En rafale
Quel est le secret le mieux gardé de Montréal?
Le bord de l’eau, à Verdun. C’est beaucoup moins achalandé que les grands parcs comme le Parc Lafontaine et c’est tout aussi beau.

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui veut s’impliquer dans sa communauté pour la première fois?
Il suffit d’un seul coup de fil. C’est beaucoup plus simple qu’on le pense d’offrir de son temps et c’est vraiment gratifiant.

Par quel petit geste quotidien contribuez-vous à faire de Montréal une ville meilleure?
Par mon travail de pompier, je sens que je sers bien la population, que mon service est essentiel et que je fais une différence dans la vie des gens.

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