Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a lancé sa campagne annuelle de sécurité routière mardi, en marge de la rentrée scolaire. Si cette rentrée semble particulière en période de pandémie, le message reste le même: rappeler les comportements sécuritaires aux automobilistes dans les zones scolaires et solliciter la vigilance de tous.
La directrice de l’école Saint-Jean-de-Matha, Roxanne Lincourt, se réjouit de la présence des agents du SPVM «tout au long du parcours scolaire».
«Nos amours, on les connait. Ils sont créatifs, ils sont spontanés, ils sont joyeux, ils sont intrépides. Mais en même temps, c’est nous les adultes. C’est à nous d’avoir des yeux, de ralentir quand on arrive dans les zones scolaires», a déclaré Mme Lincourt.
Et pour que cette rentrée se passe bien, les équipes et les brigadiers sont mobilisés. «On met beaucoup de présence policière, on consacre beaucoup de nos équipes autour des écoles pour que le début de cette rentrée […] se fasse dans l’ordre et la sécurité», explique Jean-Marc Schanzenbach, commandant au poste de quartier 15 et mandataire jeunesse pour le SPVM.
Amendes doublées
Le conseiller en sécurité Michael Brochu indique que les efforts des brigadiers sont concentrés sur la rentrée en deux temps. Un volet prévention aura lieu du 26 août au 3 septembre, lors duquel les brigadiers rappelleront aux usagers les bonnes pratiques en sécurité routière. Dans un second temps, jusqu’au 17 septembre, l’accent sera mis sur la répression.
«Les amendes peuvent être doublées et des constats d’infraction seront remis en zones scolaires», ajoute Jean-Marc Schanzenbach.
Au total, en 2020, le SPVM a remis près de 2400 constats d’infractions sur l’ensemble de l’île de Montréal, dont 282 pour vitesse en zone scolaire (amende doublée).
Aux parents qui s’inquiètent de la sécurité de leur enfant, le commandant assure que «chaque traverse scolaire a un brigadier».
À propos des incidents qui ont lieu dans des zones scolaires, la directrice de l’école Saint-Jean-de-Matha rappelle au public que «tout ce qu’on a à faire, c’est de ralentir et de faire attention à nos amours».
«On le sait que quand ça arrive à un enfant, même si c’est pas le nôtre, c’est l’enfant de quelqu’un. Il faut le sentir dans nos tripes parce que c’est une grande perte.»