Des manifestants ont marché dans les rues de Montréal, samedi après-midi, afin de dénoncer l’imposition par le gouvernement caquiste de la vaccination obligatoire pour les travailleurs de la santé, mesure qui doit entrer en vigueur vendredi.
Les groupes Femmes du Québec au front, Québec Pro-Choix, Go Manifs ainsi qu’Action Coordination organisaient la marche. On avait demandé aux participants, qu’ils travaillent dans le réseau de la santé ou non, de se présenter à la place Jacques-Cartier vêtus de leur uniforme de travail.
«Nous savons PERTINEMMENT que le même sort sera réservé à tous les employés qui offrent un service à la clientèle et qui portent un uniforme ! Alors, il faut se lever tous ensemble contre ces mesures ! Pour notre liberté !», pouvait-on lire sur la page Facebook de l’événement.
Plus de 500 personnes avaient indiqué leur intention de participer au rassemblement, qui a débuté vers 13h, samedi.
Après s’être réunis dans le Vieux-Port, les manifestants ont marché vers l’ouest jusqu’au 1250 boulevard René-Lévesque Ouest, pour y manifester. Ils devaient ensuite se rendre au Square Dorchester, à la place du Canada, où devait se terminer l’événement.
De son côté, le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé a envoyé un message, samedi après-midi, aux 15 000 employés du réseau de la santé qui sont toujours non vaccinés.
«Des mesures importantes de réorganisation de services seront annoncées cette semaine. On maintien la position de la SP [santé publique] au 15 octobre pour les 330 000 employés. La seule façon de diminuer les impacts, c’est de se faire vacciner», a-t-il indiqué sur son compte Twitter.
Cinq syndicats qui représentent des travailleurs de la santé au Québec ont fait une sortie publique, mercredi dernier, disant s’attendre à ce que des bris de services seront nombreux dans le réseau de santé lorsque la vaccination des travailleurs de la santé deviendra obligatoire.
Les syndicats ont demandé au gouvernement de repousser la date prévue pour la vaccination obligatoire des travailleurs de la santé. Ils exigent qu’un plan concret soit mis en place de concert avec les syndicats avant l’imposition de la vaccination obligatoire.