Culture

25 films québécois pour 2023 

Maison 4:3/Laurence Grandbois/Immina Films

Cinéphiles, préparez votre agenda! Métro propose une sélection de films québécois qui sortiront en salle cette année et qui méritent tout particulièrement votre attention.  

Rodéo de Joëlle Desjardins Paquette   

Synopsis: «Après une séparation houleuse, Serge Jr (Maxime Le Flaguais) embarque sa fille Lily, neuf ans, pour un voyage en camion à travers le Canada. Direction l’Alberta et le légendaire Badlands World’s Best Truck Rodeo, une course à laquelle lui et Lily ont tant rêvé. Sur la route, sous le regard de plus en plus inquiet de sa fille, Serge va devoir faire face aux conséquences de ses actions. Un road-movie âpre et poétique qui creuse le mystère des relations père-fille.» 

Bon à savoir: ce premier long métrage de Joëlle Desjardins Paquette lui a valu le Borsos de la meilleure réalisation au Festival du film de Whistler, en décembre dernier.  

Sortie: 3 février 

Le plongeur de Francis Leclerc 

Synopsis: «Le plongeur illustre l’effervescence de la restauration à travers les yeux de Stéphane (Henri Picard) qui rêve de devenir illustrateur mais s’engouffre dans une spirale menaçante.» 

Bon à savoir: le film est une adaptation du roman éponyme de Stéphane Larue qui a connu un grand succès populaire et critique lors de sa sortie en 2016.  

Sortie: 24 février 

Coco Ferme de Sébastien Gagné  

Benoît Brière joue dans Coco Ferme. Photo: Laurence Grandbois.

Synopsis: «Max, un entrepreneur de 11 ans, est forcé de fermer son entreprise et de déménager dans un village en campagne avec son père. Quand Max découvre des poules dans la grange abandonnée de son cousin Charles, le duo décide de créer une nouvelle entreprise.» 

Bon à savoir: il s’agit d’un nouveau film de la série Contes pour tous, qui a vu naître entre autres La guerre des tuques ainsi que Bach et Bottine.  

Sortie: 24 février 

Montréal Girls de Patricia Chica  

Les personnages principaux de Montréal Girls. Photo: Objectif 9 et Flirt Films

Synopsis: «Montréal Girls raconte l’histoire de Ramy, un jeune poète du Moyen-Orient qui part à Montréal pour étudier la médecine. Là, il retrouve son déliré cousin Tamer qui lui fait découvrir le milieu de l’underground et la vie nocturne palpitante de la ville. Ce nouveau monde passionnant inspire le désir inné de Ramy de se consacrer à la poésie et le jette dans une relation tumultueuse avec deux jeunes femmes qui bousculent ses perceptions et lui révèlent son destin.» 

Bon à savoir: le long métrage trilingue (français, anglais et arabe) a gagné le prix du meilleur film au Festival international du film de Los Angeles.  

Sortie: en mars 

Crépuscule pour un tueur de Raymond St-Jean  

Synopsis: «Librement inspiré de faits vécus, ce drame criminel raconte comment, à la fin des années 1970, Donald Lavoie (Éric Bruneau), un tueur à gages redoutable qui travaille sous les ordres du boss de la pègre du Sud-Ouest de Montréal, Claude Dubois (Benoît Gouin), prend sous son aile une jeune recrue qui ne tarde pas à le compromettre dans un double meurtre salopé. Lavoie échappe à la justice, mais ce n’est que partie remise pour le sergent-détective Patrick Burns (Sylvain Marcel) qui cherche à le convaincre de témoigner pour faire tomber le clan Dubois. Pour tester sa dévotion, Dubois demande à Lavoie d’éliminer un proche. Traqué par le clan Dubois d’un côté et par Burns de l’autre, Donald se retrouve pris dans un étau qui se resserre.» 

Bon à savoir: Donald Lavoie est devenu un délateur pour la police au début des années 80, avouant avoir commis 27 meurtres pour le compte de la famille Dubois.  

Sortie: 10 mars 

La cordonnière de François Bouvier  

Synopsis: «La cordonnière retrace l’histoire de Victoire Du Sault (Rose-Marie Perreault), fondatrice de la cordonnerie à l’origine de la fortune des Dufresne, mieux connus pour le château qui porte leur nom dans Hochelaga-Maisonneuve. Bien que l’esprit d’entreprise et le parcours professionnel de cette visionnaire forcent l’admiration, ce sont avant tout ses élans amoureux qui forment le cœur de ce mélodrame où se mêlent un amour impossible, un triangle amoureux sulfureux et un secret de famille bouleversant qui risque de ne laisser personne indemne.» 

Bon à savoir: le film d’époque se déroule dans les années 1880. Un premier bloc de tournage à l’automne 2021 avait dû être interrompu à cause de la pandémie.  

Sortie: 17 mars 

Le coyote de Katherine Jerkovic  

Synopsis: «Chef cuisinier dans ses beaux jours, Camilo (Jorge Martinez Colorado) est aujourd’hui un cinquantenaire usé qui travaille pour une compagnie d’entretien ménager. On devine un échec personnel dans le passé de cet immigrant solitaire installé à Montréal. Or Camilo souhaite se reprendre en main et l’occasion de retrouver sa passion culinaire se présente enfin: un ancien collègue va lui donner sa chance dans un chaleureux resto à La Malbaie. Tout est en place pour ce nouveau début lorsque Camilo reçoit la visite de sa fille Tania, avec qui il avait coupé les liens à cause de ses problèmes de toxicomanie. Tania lui apprend qu’il est grand-père et lui demande de prendre l’enfant en charge pendant qu’elle suit une énième cure de désintoxication. L’arrivée de ce petit-fils bouscule les plans de Camilo: il y aura un nouveau début pour lui, certes, mais pas celui qu’il imaginait.» 

Bon à savoir: ce deuxième long métrage de Katherine Jerkovic a eu sa première au Festival international du film de Toronto en septembre et a remporté le Borsos du meilleur film ainsi que celui de la meilleure interprétation (pour Jorge Martinez Colorado) au Festival du film de Whistler.  

Sortie: 24 mars 

Bungalow de Lawrence Côté-Collins  

Synopsis: «Sarah et Jonathan achètent un bungalow à rénover pour en faire la maison de leurs rêves. Les mauvaises décisions, le manque de cash et les mensonges poussent le couple à franchir des zones extrêmes. Leur vie se transforme en cauchemar. Jusqu’où iront-ils pour sauver leur amour et les apparences? Watch out les petites réno!»  

Bon à savoir: la réalisatrice Lawrence Côté-Collins est derrière une quarantaine de courts métrages et un long métrage de docufiction, Écartée, en plus d’avoir travaillé sur les téléréalités Un souper presque parfait et Occupation Double Grèce.  

Sortie: 7 avril 

Farador d’Édouard Albernhe-Tremblay  

Synopsis: «Excellent maître de jeu de rôles de type Donjons et Dragons, Charles fuit les contraintes du quotidien en passant tous ses temps libres à diriger les parties dans le Monde de Farador, pour le plus grand bonheur de ses deux colocs et amis de toujours, Louis et Guillaume. Mais, le retour inattendu de sa sœur au pays viendra perturber la petite routine de nos “adulescents”. En proie à une profonde crise existentielle, Kim mettra tout en œuvre pour que Charles réalise ses rêves alors que les deux autres vont tout faire pour l’en empêcher. Dès lors, les affrontements dans le monde fantastique et dans la vie réelle prendront une nouvelle dimension. Ce sera… la légendaire bataille de Farador!»  

Bon à savoir: le film (qui a été annoncé sous son titre de travail, La bataille de Farador) est l’adaptation du court métrage du même nom qui, lors de sa sortie en 2006, avait été un phénomène viral sur YouTube.  

Sortie: 21 avril 

Au grand jour d’Emmanuel Tardif  

Synopsis: «Bébé naît dans un monde qui meurt. Il ouvre les yeux dans une famille qui les ferme. Il pousse son cri dans une maison où l’on se tait, où l’on se terre. Bébé amène le chaos. Il est mal aimé. Avant d’étouffer dans cette ambiance délétère, Hélène, la jeune mère, quitte ces quatre murs qui craquent, abandonnant ainsi ses parents, son frère et son enfant qui se consument à petit feu dans leur silo respectif. Elle délaisse la glauque piscine intérieure pour embrasser l’immensité du fleuve, à la recherche du père, bâtisseur de mondes meilleurs. C’est une histoire d’un soir racontée à rebours, magistralement tordue, pour en faire saillir les angles morts au grand jour.» 

Bon à savoir: ce deuxième long métrage d’Emmanuel Tardif fait partie de la sélection officielle Proxima Competition de la 56e édition du Festival international du film de Karlovy Vary, en Tchéquie. 

Sortie: au printemps 

Cœur de slush de Mariloup Wolfe  

Synopsis: «Ce coming of age québécois nous convie à la rencontre de Billie (Liliane Skelly), 16 ans, qui entame son été comme sauveteuse au parc aquatique avec ses deux meilleures amies et sa grande-sœur-parfaite Annette (Camille Felton). Son cœur est chamboulé lorsqu’elle s’entiche de Pierre (Joseph Delorey), un jeune cycliste prodige du coin, et qu’Annette tombe aussi sous ses charmes. En découle un triangle amoureux déchirant où Billie doit une fois pour toutes prendre sa place, briller de tous ses feux et se battre pour vivre l’histoire d’amour qu’elle mérite tout en protégeant son lien avec sa sœur qui s’avérera fragile, mais finalement indestructible.» 

Bon à savoir: il s’agit d’une adaptation du roman du même nom de Sarah-Maude Beauchesne paru en 2014.  

Sortie: 16 juin 

Le temps d’un été de Louise Archambault  

Patrice Robitaille dans Le temps d’un été. Photo: Immina Films

Synopsis: «Depuis plus de 25 ans, Marc Côté (Patrice Robitaille), aumônier de rue et curé de paroisse, vit avec les pauvres et les itinérants. Aujourd’hui, Marc est un homme usé. Épuisé de tenir à bout de bras son église qui sert de refuge, stressé par les comptes qu’il n’arrive plus à payer, Marc doit se rendre à l’évidence: il devra fermer le lieu. Comme un appel de la Providence, il hérite d’une propriété dans le Bas-du-Fleuve et décide d’y emmener avec lui une bande de sans-abri, des hommes et des femmes qui, tout comme lui, ont besoin de vacances…» 

Bon à savoir: la scénariste Marie Vien signe un troisième film en quatre ans, après Arlette et 14 jours, 12 nuits.  

Sortie: 2 août 

Une femme respectable de Bernard Émond  

Hélène Florent tient la vedette dans le prochain film de Bernard Émond. Photo: Maison 4:3

Synopsis: «Trois-Rivières, années trente. Une femme (Hélène Florent) séparée de son mari (Martin Dubreuil) depuis 11 ans le reprend chez elle à la mort de sa concubine. Il amène avec lui les trois fillettes qu’il a eues de sa deuxième union.» 

Bon à savoir: le scénario a été écrit d’après la nouvelle Pena di vivere cosi de l’auteur italien Luigi Pirandello, publiée dans les années 1920.    

Sortie: en août 

Ru de Charles-Olivier Michaud  

Le roman Ru est porté au grand écran. Photo: Immina Films

Synopsis: «Après une dangereuse traversée en mer et un séjour dans un camp en Malaisie, la jeune Vietnamienne Tinh et sa famille sont acceptées comme réfugiés au Canada et arrivent à Granby où elles entreprennent leur nouvelle vie. Mais pour Tinh, s’adapter comporte son lot de difficultés. Déjà de nature timide et réservée, elle doit apprendre une nouvelle langue et s’intégrer à son nouvel environnement. Hantée par les épreuves du voyage, Tinh devra puiser au plus profond d’elle-même la résilience nécessaire à sa survie et son bonheur.» 

Bon à savoir: cette adaptation du roman éponyme de Kim Thúy est scénarisée par Jacques Davidts, bien connu pour les séries Les Parent et Les Mecs.   

Sortie: 22 septembre 

Les jours heureux de Chloé Robichaud  

Sophie Desmarais interprète une cheffe d’orchestre dans Les jours heureux. Photo: Maison 4:3

Synopsis: «Emma (Sophie Desmarais), jeune trentenaire, est une talentueuse cheffe d’orchestre et étoile montante sur la scène montréalaise. Les jours heureux fait état de sa relation complexe avec son père et agent Patrick (Sylvain Marcel), qui maintient une emprise sournoise sur elle depuis l’enfance. La possibilité d’obtenir un important poste au sein d’un orchestre de prestige ne fait qu’accentuer les enjeux pour Emma. Elle devra laisser place à ses émotions véritables et faire des choix, autant pour sa musique que pour elle-même, si elle veut parvenir à naviguer sainement entre sa carrière et sa relation amoureuse avec Naëlle, une violoncelliste nouvellement séparée, mère d’un garçon de cinq ans.» 

Bon à savoir: Sophie Desmarais avait également tenu la vedette dans le premier long métrage de la réalisatrice, Sarah préfère la course.  

Sortie: 20 octobre 

Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles de Lyne Charlebois  

Alexandre Goyette et Mylène Mackay se partagent la vedette dans Dis-moi pourquoi les choses sont si belles. Photo: Marlène Gélineau Payette

Synopsis: «1931. Le Frère Marie-Victorin (Alexandre Goyette) a 46 ans lorsqu’il rencontre Marcelle Gauvreau (Mylène Mackay), 23 ans. Tous deux ont frôlé la mort et partagent le même amour de Dieu et de la nature. Il devient son professeur, plus tard elle devient son assistante. Leur amitié se transforme. Marie-Victorin offre à Marcelle différentes lectures sur la sexualité qu’elle s’empresse de commenter de ses propres expériences intimes. Dans un échange épistolaire qui durera jusqu’à la mort de Marie-Victorin, ils explorent les désirs humains et la “biologie sans voile”. » 

Bon à savoir: c’est la seconde fois que Mylène Mackay joue Marcelle Gauvreau, personnage historique qu’elle a aussi incarné dans Les fleurs oubliées (2019) d’André Forcier.  

Sortie: à l’automne  

La meute d’Anne Émond  

Catherine-Anne Toupin est en vedette dans l’adaptation cinématographique de sa pièce La meute. Photo: Marlène Gélineau Payette

Synopsis: «Sophie (Catherine-Anne Toupin) est une femme traquée, traumatisée. Cherchant à fuir sa réalité, elle atterrit dans un Airbnb à des centaines de kilomètres de chez elle. Elle y est accueillie par Martin (Guillaume Cyr), qui occupe les lieux avec sa tante, Louise (Lise Roy). Au fil de soirées bien arrosées, les langues se délient et une troublante complicité se profile entre l’homme et la voyageuse… Et si la présence de Sophie dans ce bled perdu n’était pas si fortuite?»   

Bon à savoir: il s’agit de la même distribution que pour la pièce éponyme présentée à la Licorne en 2018 et écrite par Catherine-Anne Toupin, qui cosigne le scénario de l’adaptation cinématographique.  

Sortie: à l’automne  

Tu ne sauras jamais de Robin Aubert  

Robin Aubert a gagné le prix du meilleur film pour Les affamés au Gala Québec Cinéma, en 2018. Photo: Mario Beauregard/Métro

Synopsis: «Paul Vincent, un vieil homme en fin de vie, est enfermé dans sa chambre d’un CHSLD en temps de pandémie COVID-19. L’attente est longue. Le manque d’effectifs se fait sentir. Sans nouvelles de son amoureuse qui vit aussi dans la même résidence, monsieur Vincent mettra tout en œuvre pour la retrouver. Il sait qu’elle est encore en vie. Il doit la rejoindre.» 

Bon à savoir: c’est le premier long métrage de Robin Aubert depuis son acclamé film Les affamés (2017). Il a coréalisé la seconde saison de C’est comme ça que je t’aime l’an dernier.  

Sortie: à l’automne  

Solo de Sophie Dupuis  

Théodore Pellerin dans le prochain film de Sophie Dupuis. Photo: Lou Scamble

Synopsis: «Cette proposition flamboyante raconte l’histoire de Simon (Théodore Pellerin), étoile montante de la scène drag queen de Montréal. C’est le coup de foudre lorsqu’il rencontre Olivier, la nouvelle recrue du bar-spectacle où il se produit. Alors que Simon croit vivre une électrisante histoire d’amour, il s’installe entre eux une dynamique toxique découlant de la personnalité narcissique d’Olivier. En parallèle, Simon s’obstine à vouloir renouer avec sa mère, qu’il idéalise depuis toujours même si elle le rejette, célèbre chanteuse d’opéra revenue s’installer au pays après 15 ans d’absence. Fragilisé par l’échec de ces deux amours impossibles, Simon n’a d’autre choix que de changer, non sans avoir d’abord touché le fond.» 

Bon à savoir: le film était annoncé sous son titre de travail, Drag 

Sortie: à l’automne  

Sapins de Stéphane Moukarzel 

Etienne Galloy et Diane Rouxel partagent l’écran dans Sapins. Photo: Laurence Granbois Bernard

Synopsis: «Rémi (Étienne Galloy), 21 ans, quitte son berceau natal de La Tuque au Québec pour aller vendre des sapins de Noël à New York dans le but de rembourser une dette menaçant son avenir. Largué au fin fond du Bronx, il fera la rencontre de Laura (Diane Rouxel), une militante française pince-sans-rire, qui sera sa collègue pour le prochain mois. Ensemble, ils vont découvrir la vibrante communauté peuplant leur coin de rue et vont apprendre à survivre aux épreuves toutes aussi absurdes que dramatiques que leur réserve le monde sauvage de la vente de sapins.» 

Bon à savoir: il s’agit d’un premier long métrage pour Stéphane Moukarzel, dont les courts métrages Nous avions (2014) et Black Friday (2017) ont chacun gagné un prix Prends ça court. 

Sortie: à la fin de l’année 

Testament de Denys Arcand  

Synopsis: «Dans une ère de rectitude politique, d’évolution identitaire, de protestations, de scandales culturels, de militantisme, de tempêtes médiatiques et autres contestations, un homme âgé ayant perdu la foi en l’humanité est à la recherche de nouveaux repères qui pourraient l’apaiser.» 

Bon à savoir: Marie-Mai fera ses premiers pas comme comédienne dans ce film.  

Sortie: en 2023 

Simple comme Sylvain de Monia Chokri  

Magalie Lépine-Blondeau tient la vedette de Simple comme Sylvain. Photo: Fred Gervais

Synopsis: «Sophia (Magalie Lépine-Blondeau), 40 ans, vit en couple depuis 10 ans avec Xavier. Ils ont une vie agréable et leur couple est plutôt stable, malgré une certaine insatisfaction sourde des deux parties. Sophia a le sentiment de travailler trop et de doubler sa tâche à la maison, tandis que Xavier se sent diminué par l’infantilisation dont fait part Sophia à son égard. Leur vie intime n’est qu’hygiénique. Ils ne s’en plaignent pas, mais visiblement, quelque chose est bien éteint de ce côté-là. Le seul aspect qui semble rester solide est leur vie sociale, ainsi que le lien que Sophia a développé avec ses beaux-parents. La vie de Sophia bascule le jour où elle fait la rencontre de Sylvain, un entrepreneur des Laurentides. Elle quittera tout pour vivre cette passion brûlante. Peut-être la dernière de sa vie.» 

Bon à savoir: Magalie Lépine-Blondeau jouait également dans le premier long métrage de Monia Chokri, La femme de mon frère (2019). Toutes deux étaient au générique du film Les amours imaginaires (2010) de Xavier Dolan en tant qu’actrices. 

Sortie: en 2023 

Les chambres rouges de Pascal Plante  

Juliette Gariépy et Laurie Babin jouent dans Les chambres rouges. Photo: Entract Films

Synopsis: «Kelly-Anne (Juliette Gariépy) se réveille chaque matin aux portes du palais de justice pour s’assurer une place au procès hyper-médiatisé de Ludovic Chevalier (Maxwell McCabe Lokos), un tueur en série qui l’obsède. Au fil des jours, la jeune femme en vient à tisser des liens avec une autre groupie (Laurie Babin), ce qui l’extirpera momentanément de sa solitude étouffante. Mais à force de côtoyer les parents des victimes dans un procès qui s’enlise, Kelly-Anne a de plus en plus de difficulté à maintenir son équilibre psychologique et à assumer sa fixation maladive pour le bourreau. Elle tentera alors par tous les moyens de mettre la main sur l’ultime pièce du puzzle: la vidéo manquante du meurtre d’une des victimes avec qui elle a une inquiétante ressemblance.» 

Bon à savoir: le deuxième long métrage de Pascal Plante, Nadia Butterfly, a fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes en 2020.  

Sortie: en 2023 

Vampire humaniste cherche suicidaire consentant d’Ariane Louis-Seize  

Sarah Montpetit et Félix-Antoine Bénard sont en vedette dans la comédie noire d’Ariane Louis-Seize. Photo: Lou Scamble.

Synopsis: «Sasha (Sophie Montpetit) et Paul (Félix-Antoine Bénard), 16 ans, étaient faits pour se rencontrer. Alors qu’elle est une vampire humaniste à la recherche d’un suicidaire consentant, lui est un dépressif chronique cherchant à donner un sens à sa mort… Ce qui devait être un échange de bons procédés se transforme en quête identitaire dans laquelle les deux nouveaux amis tomberont sous le charme l’un de l’autre et arriveront à s’affranchir d’une partie d’eux-mêmes pour se réconcilier avec leur nature profonde.» 

Bon à savoir: c’est un premier long métrage pour la réalisatrice Ariane Louis-Seize, qui est une habituée du TIFF avec ses courts métrages (La peau sauvage, Comme une comète, Les profondeurs, etc.) qui sont nombreux à avoir été présentés en compétition officielle.  

Sortie: en 2023 

Les hommes de ma mère d’Anik Jean  

Léane Labrèche-Dor tient le rôle principal du premier long métrage d’Anik Jean. Photo: Immina Films

Synopsis: «Au fil de ce drame lumineux, on suit Elsie (Léane Labrèche-Dor), une vingtenaire désabusée, surprise par les dernières volontés de sa mère — soit de retrouver ses cinq ex-maris pour disperser ses cendres en cinq endroits distincts. Elle n’aura d’autre choix que de renouer avec ses anciens beaux-pères, de même qu’avec son paternel avec qui elle est en froid depuis trop longtemps. Cinq urnes, cinq lieux, cinq hommes, son aventure ne sera pas de tout repos, mais lui permettra de se réconcilier avec son passé et d’apprivoiser, peu à peu, ses propres démons.» 

Bon à savoir: Patrick Huard, conjoint d’Anik Jean, tient un rôle dans le premier long métrage de la réalisatrice, qui a fait les courts métrages La porte et Sois sage ainsi que le moyen métrage Lost Soul. 

Sortie: en 2023 

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