Des projets scolaires ont été mis en place par des élèves de deux écoles secondaires d’Ahuntsic-Cartierville au cours de la dernière année.
Trois jeunes de l’École Sophie Barat et un ancien élève de l’École Évangéline ont contribué à améliorer leur établissement scolaire respectif.
Le premier projet, réalisé par Marianne Locas-Ouimet, Marie Maulà et Juniel Viouekabo, concerne l’amélioration de la gestion des déchets à Sophie-Barat. Un an de travail acharné aura permis aux élèves de mettre en place une station de tri. Aussi, ils ont fait une campagne de sensibilisation auprès de leurs confrères afin que ceux-ci, et d’autres établissements scolaires, adoptent cette méthode plus écologique que l’enfouissement.
Des dons ont été amassés grâce à une journée sans uniformes et à un partenariat avec Ville en Vert d’Ahuntsic-Cartierville, le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) et le Carrefour Jeunesse Emploi (CJE) Ahuntsic-Bordeaux-Cartierville.
Visite guidée
Dimitri Eni, alors élève à l’École secondaire Évangéline, a décidé de créer un livret afin de faciliter l’arrivée des élèves dans les classes d’accueil. Ayant lui-même fait partie de ces groupes, il a donc pris des photos des endroits importants de l’école avec une explication pour chacune d’elles. Le projet a été créé en collaboration avec CJE.
«Je me rappelle très bien le sentiment d’être perdu à l’école, en tant qu’élève d’accueil, et ne pas savoir où les toilettes se situaient. L’école ne possède pas de carte claire et c’est pour cela qu’on a créé ce livret», explique-t-il.
«Les anciens des [classes] d’accueil comprennent très bien les difficultés qu’on peut éprouver pendant l’intégration à ce “nouveau monde”.» – Dimitri Eni
Celui qui étudie maintenant en réseautique et sécurité informatique au Collège Montmorency a également réalisé une vidéo afin de faire une présentation visuelle et d’expliquer différents volets de son projet.
On y trouve également des plans de l’école qui ont été faits par Dimitri, mais aussi, une liste des arrêts d’autobus qui mènent à la station de métro la plus près. Ce projet se veut également une manière de rassurer les futurs élèves des classes d’accueil de l’École Évangéline sur la vie au secondaire.