Il s’agit de la deuxième campagne électorale de Célia Grimard, qui s’était déjà présentée pour un premier scrutin en 2019. Indépendantiste, elle est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques de l’UQAM, d’un certificat en gestion de l’Université McGill et d’un certificat en traduction de l’Université de Montréal. Mère de deux jeunes enfants, elle est attachée parlementaire et recherchiste pour la porte-parole en matière d’environnement au Bloc depuis 2019.
L’environnement est le dossier qui lui tient le plus à cœur. Elle critique d’ailleurs les positions des libéraux et des néodémocrates sur la carboneutralité. Aux côtés du Parti vert, le Bloc Québécois représenterait la réelle opposition en matière d’environnement, un dossier qui traverse toutes les causes de l’état fédéral d’un océan à l’autre.
Devant les différentes manifestations du réchauffement climatique à travers le pays, le Québec veut tout faire pour soutenir la transition énergétique, comme donner des formations de transition professionnelle aux travailleurs des sables bitumineux.
Le Bloc Québécois prend position pour la justice sociale et pour le bien commun. Il veut s’attaquer aux questions de logement social, à la protection du mont Royal, lieu qui mérite le statut de patrimoine mondial de l’UNESCO, et lutter contre les ilots de chaleur en ville.
Pour Outremont, le défi est de taille, mais pour Célia Grimard, on n’a pas besoin d’être indépendantiste pour voter Bloc Québécois. Il suffit d’être nationaliste et de vouloir conserver et protéger nos intérêts ici au Québec. Outremont, ce sont des artistes, des créateurs, des entrepreneurs, des néo-Québécois qui mettent l’épaule à la roue, une communauté juive hassidique qui caractérise le territoire; c’est le Mile-End avec des francophiles et des anglophones de souche, des gens qui ont choisi de vivre ici, et Mme Grimard dit être là pour toutes ces communautés.