IDS-Verdun

Assurer une pérennité des artères commerciales à Verdun

La rue Wellington en hiver.

Depuis les dix dernières années, la rue Wellington est en croissance et s’améliore d’année en année. L’artère doit avoir une diversité commerciale pour assurer sa pérennité.

La charge financière assumée par les propriétaires de commerce et le souci avoir des artères plus attrayantes semble être les principales préoccupations des commerçants du territoire. Les participants d’une récente consultation publique sur la problématique des locaux vacants ont le souci d’assurer une pérennité de leurs artères commerciales.

La Ville de Montréal compte agir pour assurer la vitalité du commerce local. Elle recueillera les recommandations et les pistes de solutions de la Commission sur le développement économique, urbain et de l’habitation à la suite des séances de consultation qu’elle tient sur la question.

Défis

«Le problème qu’on voit arriver, c’est lorsqu’on laisse aller le libre marché sur les artères commerciales, il y a un manque d’efficience et parfois un manque de corrélation entre les besoins de proximité et l’offre qui est présente sur l’artère», indique le directeur de la Société de développement commerciale (SDC) de la rue Wellington, Billy Walsh.

Il y aurait alors beaucoup de «cannibalisme», c’est-à-dire que, si un magasin de détail à petit coût ouvre par exemple, puis qu’un deuxième et un troisième s’installent dans un même quartier, le plus récent fera probablement fermer l’un des deux autres.

«Dans une perspective de planification commerciale, ce qu’on veut, c’est être capable de trouver des compléments et de les mettre au bon endroit», explique M. Walsh.

Ainsi, avoir un règlement d’urbanisme qui favoriserait certains commerces pourrait contrôler l’identité d’une artère commerciale et favoriser une diversité, selon lui.

Accueil

M. Walsh propose par ailleurs d’avoir des indications aux sorties de métro pour dire «où se trouve quoi» pour ceux qui viennent de l’extérieur de l’arrondissement. Cela pourrait contribuer à assurer la pérennité des artères commerciales à Verdun.

«Si on veut être capable de ramener de la vitalité commerciale sur les artères, c’est l’heure où l’on doit s’en préoccuper et investir. C’est une question de prospérité dans le milieu de vie», souligne le directeur de la SDC.

La transformation du stationnement Ethel en place publique, la plage de Verdun, la réouverture de l’Auditorium et l’agrandissement de l’hôpital sont quelques autres exemples qui contribueront à ce que le quartier soit beaucoup plus sollicité. «Cela va contribuer à créer une destination alors […] Verdun doit redévelopper sa fonction de commerce de proximité», souligne Billy Walsh.

Optimiser le stationnement devra aussi être une préoccupation puisque plusieurs «tournent en rond quand ils arrivent», selon lui.

L’artère commerciale n’est pas juste transactionnelle, elle est identitaire, sociale et culturelle. «C’est un milieu de vie et il faut ramener ces fonctions», conclut M. Walsh.

Les consultations publiques sur la problématique des locaux vacants ont été organisées à plusieurs endroits à Montréal. Dans l’arrondissement de Verdun, les résidents et commerçants ont été sondés sur la Place du commerce, la Pointe-Nord et les rues Wellington et De Verdun.

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