Après une relative accalmie pendant l’été, le nombre de cas de COVID-19 recommence à augmenter dans Montréal-Nord et Rivière-des-Prairies– Pointe-aux-Trembles, considérés comme des quartiers chauds pendant la première vague.
Du 1er au 8 septembre, 25 nouveaux cas ont été confirmés à Montréal-Nord et 19 et à Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles. La semaine précédente, le nombre de nouveaux cas se situait à 10 ou moins, comme c’est toujours le cas dans la plupart des autres arrondissements.
Cette augmentation survient alors que la Santé publique a prévenu que Montréal pourrait bientôt se retrouver en «zone jaune», le palier de pré-alerte du gouvernement lorsque la transmission commence à s’accroître. Laval, située au nord de Montréal-Nord et de Rivière-des-Prairies, se situe déjà dans cette zone.
Une hausse préoccupante
La nouvelle remontée des cas préoccupe, mais ne surprend pas Will Prosper de l’organisme Hoodstock, dans Montréal-Nord.
« Il va y en avoir plus à l’avenir. Les conditions du quartier font en sorte qu’on sera plus touché qu’ailleurs, comme c’était le cas dans le passé », laisse-t-il tomber.
Il indique que l’organisme poursuit sa mobilisation pour lutter contre la pandémie, notamment en distribuant des masques aux abords des écoles et en rappelant aux jeunes les règles de distanciation physique. « Les jeunes se sont ennuyés des autres jeunes. Ils se tiennent près les uns des autres », a-t-il observé.
« Quand les jeunes vont à l’école, les risques sont plus grands. Ils retournent chez eux et la contamination risque d’être plus grande.» -Will Prosper, confondateur de l’organisme Hoodstock
L’organisme Hoodstock entend aussi faire de la sensibilisation aux alentours des immeubles du quartier dans les prochaines semaines.
Trois écoles touchées
Trois écoles de Pointe-aux-Trembles et de Montréal-Nord ont recensé des cas de COVID-19 au sein leur personnel avant même la rentrée.
Aucun cas n’a été relevé pour l’instant dans les écoles de Rivière-des-Prairies.
La liste des écoles présentant au moins un cas de COVID-19 a toutefois disparu jeudi du site du ministère de la Santé et des Services sociaux.