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Trois cas de COVID-19 dans des écoles de l’Est de Montréal

COVID-19: plus de dix classes fermées dans l’Est
Photo: Archives/Métro Média

Malgré trois cas de COVID-19 confirmés dans des écoles du Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSSPI), la rentrée se fait comme prévu dans l’Est de Montréal.

«Ça a été confirmé ce matin. Trois membres de personnel au CSSPI ont un diagnostic positif», indique Sylvain Mallette, président de la Fédération Autonome de l’Enseignement (FAE).

L’école François La-Bernarde, à Pointe-aux-Trembles, l’école primaire Jules-Verne et l’École secondaire Henri-Bourassa, à Montréal-Nord, ont respectivement un cas positif de confirmé de COVID-19 au sein de leur personnel.

Selon M. Mallette, des membres du personnel des écoles Henri-Bourassa et François La-Bernarde ayant eu contact avec le personnel contaminé ont du être mis en quarantaine. Ils sont présentement en attente de résultats de tests de dépistage.

Une personne de l’école Jules-Vernes, ayant eu contact avec la personne infectée, a par ailleurs reçu un diagnostic négatif.

Jeudi matin, un enseignant de la polyvalente Deux-Montagnes a également reçu un diagnostic positif, indique M. Mallette.

Une rentrée comme prévu

Le CSSPI, pour sa part, a reçu le feu vert de la Santé publique pour procéder à une rentrée comme prévu.

«Nous avons avisé ce matin les parents des écoles concernées qu’un membre du personnel avait reçu un résultat positif à la COVID-19. Nous leur avons également précisé que la personne n’avait été en contact avec aucun élève et s’était immédiatement placée en confinement», écrit par courriel Valérie Biron, directrice des Services corporatifs, communications et secrétariat général du CSSPI.

De son côté, le ministre de l’Éducation a dit miser sur la transparence lors d’un point de presse jeudi matin.

«Aussitôt qu’il y a un cas confirmé dans une école, que ce soit un membre du personnel ou un élève, les parents et les membres du personnel seront avisés. Ça ne veut pas dire que tout le monde doit rester à la maison, mais on veut que les gens soient informés», a affirmé le ministre Jean-François Roberge.

Le ministre a ajouté que la Santé publique se réserve «quelques heures, voire 24 heures» pour diffuser l’information concernant les cas d’infection.

Des syndicats inquiets

Si la FAE et le Syndicat de l’enseignement de la pointe de l’Île saluent la réponse rapide et la transparence du CSSSPI, les syndicats se disent très inquiets de la situation sanitaire dans la pointe de l’île.

«Ça rappelle l’importance d’être très vigilant, d’être très transparent. Il faut se rappeler que la Pointe de l’île est en zone chaude», souligne M. Mallette.

Pour Serafino Fabrizi, président du Syndicat de l’enseignement de la pointe de l’Île, il est primordial que le dépistage accéléré soit mis en place, tel qu’annoncé par le ministre le 10 août.

«On fait un suivi là-dessus. Pour nous, il n’est pas question de mettre des élèves et professeurs en danger», avertit-il.

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