Saint-Laurent

La libérale Emmanuella Lambropoulos réélue

Il s’agit d’un deuxième mandat pour la libérale Emmanuella Lambropoulos. Son prédécesseur libéral, Stéphane Dion, avait quant à lui obtenu la confiance des électeurs laurentiens lors de huit scrutins consécutifs.

Les châteaux forts de l’ouest de l’île n’ont même pas tremblé. Chacun des députés sortants ont été facilement réélus, et ce, avec une majorité écrasante. Anju Dhillon a été la première Libérale à recevoir l’aval de la population dans la circonscription de Dorval-Lachine-LaSalle. Dans Saint-Laurent, Emmanuella Lambropoulos a été réélue avec 58,9% des voix, loin devant ses rivaux.

«Nous étions sur le terrain et on a parlé avec beaucoup de personnes. Je pense que c’est ce qui a fait la différence», dit l’ex-enseignante de 29 ans.

Le candidat du Parti conservateur et président-directeur général du Conseil d’immigration canadien (CIC), Richard Serour, suit loin derrière avec 17,2% des suffrages.

La néo-démocrate Miranda Gallo et la candidate du Bloc québécois Thérèse Miljours ont respectivement amassé 10% et 7,2% des voix.

Priorités

Avec l’élection d’un gouvernement minoritaire libérale, Mme Lambropoulos affirme qu’elle maintiendra ses efforts pour donner un coup de main aux organismes locaux et aider les familles de la classe moyenne de l’arrondissement.

La députée compte aussi accorder une attention particulière aux espaces verts situés près du Technoparc, aux abords de l’aéroport Montréal-Trudeau. «On essaie de protéger 25% du territoire canadien. Je vais pousser pour qu’on protège cette partie [de Saint-Laurent]», fait savoir Mme Lambropoulos.

Elle a aussi l’intention d’inviter l’environnementaliste Steven Guilbeault, élu dans la circonscription de Laurier-Sainte-Marie, à visiter le secteur. Mme Lambropoulos avait fait référence dans un débat au Collège Vanier qu’il pourrait devenir le futur ministre de l’Environnement.

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