La prolongation de la piste cyclable sur le boulevard Thimens jusqu’au boulevard Marcel-Laurin doit s’effectuer sur des terrains de Bombardier. La Ville de Montréal a approuvé une promesse d’échange pour réaliser des aménagements sur la propriété foncière de l’entreprise.
La société s’engagera à allouer sur son lot deux sections de près de 5500 m2 le long du boulevard Thimens. Les portions seront dédiées à une servitude pour la conception d’un parc, ainsi que d’une piste cyclable d’une largeur de 20 m. La valeur des terrains s’élève à 921 653 $.
En contrepartie, la Ville octroie à la firme privée la pleine possession de la rue Stewart, perpendiculaire au boulevard. Les véhicules de la société accèdent à ces installations par le biais de cette rue. Une portion d’au plus 402 m2 sera toutefois réservée à la création d’une servitude pour aménager une section de la piste cyclable sur le boulevard Thimens.
Utilités publiques
Un autre volet de la transaction permettra à la ville centre de pérenniser les infrastructures de l’égout collecteur Leduc, dont une partie traverse la propriété de Bombardier. Une servitude d’utilités publiques de 2995 m2 y sera instaurée, pour une valeur d’un peu moins de 150 000 $.
Bombardier cédera aussi des segments pour un élargissement du boulevard Thimens de 3,65 m, pour une surface totale de 936 m2, et ce, sans considération financière.
Une première extension a été réalisée en 1994 à la demande de Bombardier, pour laquellea Ville a acquis le droit d’occuper les deux lisières de terrain.
L’agrandissement a permis d’installer des massifs électriques sur un nouveau trottoir pour desservir le projet de développement immobilier de la société dans le quartier Bois-Franc.
La signature de l’acte l’échange devrait avoir lieu au courant de l’année prochaine, au plus tard au printemps.
Servitude
Un terrain est dit touché par une servitude lorsqu’une section ou l’intégralité de celui-ci est allouée à un tiers propriétaire pour des usages spécifiques. Par exemple, une servitude en faveur d’Hydro-Québec permet à la société d’État d’installer des fils ou d’y circuler avec des équipements d’entretien du réseau.