Kiara Quieti, jeune nageuse synchronisée de l’équipe canadienne, revient plus déterminée que jamais des 19es Championnats du monde de la Fédération internationale de natation (FINA). Malgré des résultats mitigés, la Léonardoise n’abandonne pas son rêve olympique.
Les Championnats du monde ont eu lieu du 18 juin au 3 juillet à Budapest, en Hongrie. Sur les vingt équipes nationales compétitrices, l’équipe canadienne, dont fait partie l’athlète de 20 ans, s’est classée 7e dans la catégorie «Highlight» (chorégraphie et spectacle) et 8e dans la catégorie technique. Des résultats mitigés pour les ambitions de la jeune athlète, aussi résiliente que déterminée, qui en a profité pour apprendre et se perfectionner.
«C’était vraiment l’fun pour moi, c’était mon premier championnat mondial, à cause de la COVID. On est une nouvelle équipe, on est très jeunes, on a fait tout ce qu’on pouvait. J’ai vraiment eu du plaisir devant la foule et les juges», s’est exclamée Kiara, satisfaite, malgré quelques imprévus, de sa première performance à un championnat mondial.
En effet, il faut dire que la compétition n’a pas été de tout repos pour l’équipe canadienne, témoigne la nageuse. «On a eu beaucoup de surprises. On était en mode adaptation, on a eu des blessées. On a vraiment bien performé dans cette compétition, mais il y a place à amélioration», confie la jeune athlète, qui soulève aussi la rapidité avec laquelle l’équipe a su s’entraîner pour un championnat d’un aussi haut niveau.
«On a juste commencé à s’entraîner en équipe en 2022, ça fait moins de six mois pour se pratiquer pour un championnat mondial, ce qui n’est vraiment pas beaucoup. Pour l’entraînement qu’on a eu, on a vraiment bien performé, et on vise encore plus haut [pour la prochaine compétition]. On est vraiment contentes», explique-t-elle, soulignant au passage l’excellente performance de ses coéquipières malgré les blessures et imprévus. «On a vraiment un bon esprit d’équipe, on est vraiment proches et on se fait confiance.»
Un dernier obstacle au rêve olympique
Plus déterminée que jamais après cette performance douce-amère qui n’était, selon elle, pas à la hauteur du vrai potentiel de l’équipe, la Léonardoise demeure résolue à investir les efforts nécessaires pour voir l’équipe canadienne se qualifier aux Olympiques.
Une unique compétition de qualification sépare donc désormais Kiara et l’équipe canadienne de leur rêve olympique, les jeux panaméricains 2023 au Chili. «On doit arriver premières pour nous qualifier aux Olympiques», lâche-t-elle. Rien de moins. «On va faire tout ce qu’on peut pour atteindre cet objectif», déclare sans hésitation l’athlète.
Si la jeune étoile montante de Saint-Léonard mise pour 2023 sur une performance sans les accrocs de Budapest et davantage de pratique, elle est aussi soutenue par sa communauté et sa famille, dont sa mère Tanya, ancienne nageuse synchronisée qui l’a introduite à cette passion et l’appuie dans son parcours d’athlète de haut niveau. «J’ai une grosse source de motivation qui vient de l’extérieur, j’ai le support de ma famille. [Même si le rêve olympique] vient surtout de moi-même, j’ai aussi un immense support extérieur», reconnaît-elle.
Kiara Quieti, étoile montante de la nage synchronisée à Saint-Léonard
Kiara Quieti a commencé la nage synchronisée à l’âge de neuf ans au club Montréal Synchro du Cégep du Vieux Montréal. Lorsqu’elle ne s’entraîne pas, elle met au profit de sa communauté son talent de nageuse en tant que surveillante de baignade.