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Élus 2.0: l’hyperactive, les traditionalistes et le prudent

Photo: Archives

Dans le secteur Lachine-Dorval, les élus des trois paliers de pouvoir sont des utilisateurs des réseaux sociaux à géométrie variable. Si la députée fédérale est très active sur Facebook et Twitter, le maire de Dorval est absent des plateformes et le maire de Lachine se fait discret.

La députée néo-démocrate de Notre-Dame-de-Grâce—Lachine, Isabelle Morin, a une page Facebook personnelle, qu’elle alimente abondamment, comptant plus de 1500 amis, et une autre identifiée à son poste d’élue fédérale, qui affiche 1263 mentions «j’aime».

Mme Morin a aussi un compte Twitter, qu’elle utilise fréquemment. Elle a, à ce jour, près de 2000 abonnés et autant de tweets à son actif.

«Je suis très à l’aise avec les réseaux sociaux, déclare la députée fédérale, âgée de 30 ans. C’est important, c’est ma génération. C’est la meilleure façon de rejoindre les jeunes».

Mme Morin en rajoute: «Les communication électroniques font partie de notre ère. C’est un moyen de communication primordial».

Son personnel politique assure une grande partie du contenu qui se trouve sur sa page de députée. Selon ses attachées politiques, Sophie Mohsen et Charlotte Smoley, «c’est une excellente façon d’être en contact avec les gens. C’est un moyen de communication efficace. C’est une façon de présenter les actions de la députée au quotidien».

Edgar Rouleau, le dinosaure
À l’autre extrême, il y a le maire de la Cité de Dorval, Edgar Rouleau, qui se définit lui-même comme «un dinosaure». Il n’a ni page Facebook ni compte Twitter.

Toutefois, M. Rouleau ne ferme pas la porte à son arrivée éventuelle sur les différentes plateformes. D’autant plus que la municipalité, dont il est le premier magistrat, prépare actuellement son entrée sur Facebook. Ce qui devrait se faire en 2015.

Claude Dauphin et François Ouimet
Le maire de l’arrondissement de Lachine, Claude Dauphin, n’a pas de page Facebook. Une page en son nom, générée automatiquement par Wikipédia, se trouve sur la plateforme populaire, mais elle n’est pas endossée par M. Dauphin.

«J’ai un compte twitter; toutefois, mes ressources de mises à jour en continue sont limitées», explique-t-il par courriel.

Son dernier tweet remonte au début avril. Il en a un peu plus de 1000 à son compteur. Il a un peu plus de 800 abonnés à son compte.

«Je vois d’un bon œil les médias sociaux, ajoute-t-il, mais il faut les utiliser de manière judicieuse et prudente afin d’éviter les dérapages. Ma force, c’est d’être sur le terrain.»

Il dit préfèrer utiliser le journal papier local pour communiquer avec les citoyens.

Le député de Marquette, François Ouimet, a une page Facebook très active, alimentée presque quotidiennement par son personnel politique à son bureau de circonscription, en particulier par Stéphanie O’Brien.

«Ce que j’apprécie de Facebook, explique le vice-président de l’Assemblée nationale du Québec, c’est qu’il nous permet de contrôler notre environnement. On peut déterminer le temps que l’on y consacre. Il est important pour moi de garder une image responsable en tout temps».

Pour ce qui est de son compte Twitter, M. Ouimet l’a fermé, «pour ne pas gruger tout son temps», dit-il, préférant se concentrer sur Facebook pour, ajoute-t-il, «éviter les dérapages».

M. Ouimet estime que Twitter est comme un feu roulant; c’est un outil qui va trop vite, demande trop de temps et trop d’attention de la part de ses utilisateurs.

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