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Centres communautaires religieux: pas de nouvelles règles indique le maire DeSousa

Photo: Archives/TC Media

À la suite de la controverse entourant un centre communautaire islamique dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Saint-Laurent ne songe pas pour l’instant à durcir sa réglementation à cet égard. Les activités des lieux de culte demeurent toutefois sous la loupe des élus, afin d’éviter des débordements.

Le 2 février, l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve a déposé, lors d’une réunion extraordinaire du conseil, un avis de motion pour modifier sa réglementation municipale afin de bloquer le projet de centre communautaire islamique de l’imam Hamza Chaoui, qui a créé la controverse dans les derniers jours.

Le maire de l’arrondissement, Réal Ménard, compte ainsi prévenir l’ouverture de lieux de culte et d’enseignement religieux sous le couvert de centres communautaires, comme le projetait l’imam Chaoui.

Saint-Laurent, pour sa part, n’a toutefois pas l’intention d’apporter de telles modifications à sa réglementation.

Actuellement, l’arrondissement compte 27 permis émis pour des lieux de culte, toutes religions confondues. Certaines zones, 8 sur un total de 39, autorisent effectivement un usage mixte socio-communautaire.

«Nous suivons la situation de près, affirme Alan DeSousa, le maire de Saint-Laurent. Le mandat est déjà donné afin qu’une vérification et une validation des centres d’études religieuses sur le territoire de l’arrondissement soient effectuées.»

Cette vérification permettra de s’assurer que tous les lieux pour lesquels des permis sont octroyés sont utilisés selon l’objectif convenu.

Le maire ajoute qu’il n’a aucune raison de penser que des agents de radicalisation exercent une quelconque influence dans ces centres.

«Dans un pays libre et démocratique, il faut garder en tête que la liberté de religion et d’expression doivent coexister. Jusqu’à maintenant, les différentes cultures et religions cohabitent d’une manière pacifique et respectueuse qui, je l’espère, perdurera. Mais si, au conseil, on voit qu’une action doit être prise, on n’hésitera pas à le faire.»

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