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La firme d’architecture ACDF remporte le gros lot

Photo: Collaboration spéciale

ACDF a définitivement le vent dans les voiles. Après avoir décroché d’importants contrats pour redessiner des marchés publics en Indonésie, la firme d’architecture montréalaise commence un chantier de 535M$ à Vancouver.

Il s’agit là de l’un des plus importants projets immobiliers des dernières années en sol canadien, consistant à déménager le casino dans un «resort urbain» qui s’implantera au pied du gigantesque BC Stadium. Deux hôtels, un centre de conférence, des restaurants haut de gamme et un spa viendront compléter ce complexe récréotouristique.

«La pression était forte, confie le leader dans ce dossier, Maxime-Alexis Frappier. Les trois promoteurs (360 VOX, Paragon Development et Dundee Corporation) devaient respecter des délais très serrés. On n’avait qu’une semaine au départ pour présenter un concept architectural aux clients. Le défi était grand!»

Mais heureusement pour l’architecte, le contexte urbain n’aurait pu être plus inspirant. «J’ai été tellement impressionné par le paysage de Vancouver, explique-t-il. On voit toujours les montagnes au bout des rues, les ravins et les escarpements de roche. C’était clair que notre design devait faire référence à ce paysage spectaculaire.»

L’équipe de M. Frappier a ainsi développé une sculpture architecturale monolithique, dont les trois volumes principaux ont été inspirés par les courbes des montagnes et les tours résidentielles avoisinantes. «C’est un concept très simple qui donne une âme au projet, et qui a permis de rassembler rapidement tous les intervenants autour d’une même idée porteuse, poursuit-il. Un atout crucial pour un projet d’une telle envergure. […] Le bâtiment fait rêver, avec sa façade réfléchissante de couleur terre et son enveloppe blanche courbée qui rappelle la neige des montagnes».

La présence de verre et de persiennes métalliques tout autour de l’édifice permettra également de renforcer cette forme de poésie urbaine en créant un dialogue avec la lumière naturelle. «Les façades vont révéler quelque chose de différent à chaque heure du jour, poursuit-il. Au coucher du soleil, les persiennes capteront la lumière ambiante et le bâtiment deviendra rose ou orangé. Ce sera le moment mielleux de la journée.»

Si tout se déroule comme prévu, Maxime-Alexis Frappier pourra admirer son œuvre à la fin de 2016. Quelques ficelles restent toujours à être attachées, mais l’excavation devrait commencer sous peu.

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