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Choix d’un sac à dos: 5 pièges à éviter

Crossing the Street Photo: Getty Images/iStockphoto

Accessoire indispensable de la rentrée, le sac à dos doit être sélectionné avec soin. Mais pas facile de concilier les goûts des enfants et les exigences des parents! Voici les cinq pièges les plus courants et des stratégies pour les contourner.

«Je veux un sac en bandoulière»

Le sac en bandoulière, de style facteur ou coursier à vélo, est à proscrire. Plutôt que de répartir la charge sur l’ensemble du corps, sa bretelle unique place tout le poids du contenu sur une seule épaule. Il en résulte une asymétrie et des points de pression, sources de douleurs aux épaules, à la nuque et à la colonne vertébrale. «Optez pour un sac à dos doté de deux bretelles ajustables», recommande plutôt Marie-Hélène Boivin, chiropraticienne et vice-présidente de l’Association des chiropraticiens du Québec.

Un sac à dos pour les cinq prochaines années

Il est inutile d’acheter à votre écolier un sac à dos qui lui servira éternellement. La raison : il grandit à vitesse grand V ! «On veut un sac à dos qui ne dépasse pas les épaules et qui ne descend pas jusqu’aux fesses. Idéalement, le bas du sac à dos doit arriver à la hauteur des lombaires», explique Marie-Hélène Boivin. Un sac à dos d’école bien choisi permet de répartir la charge autour du centre de gravité, donc d’améliorer la stabilité.

Du cuir, c’est beau

Beau, mais pas idéal. En plus d’être relativement lourd, le cuir respire peu, et les sacs fabriqués dans ce matériau ne sont pas nécessairement rembourrés aux endroits stratégiques. C’est pourquoi Marie-Hélène Boivin recommande de se tourner vers des sacs à dos en matériaux synthétiques, plus légers et qui «respirent» mieux.

Le sac doit être rembourré aux points de contact avec le dos et muni de bretelles qui font environ cinq centimètres de largeur aux épaules. Des ceintures à la taille et au torse stabiliseront la charge. La présence de multiples poches, qui favorisent une répartition uniforme du contenu, est également à rechercher.

Vive le tout-en-un!

La tendance est à l’ajout de compartiments à usages particuliers au sac à dos à bretelles. Or, l’ajout du poids d’une boîte à lunch et d’un ordinateur à celui des livres scolaires totalise une charge déraisonnablement élevée pour l’enfant ou l’adolescent. «Une fois rempli, le poids du sac ne devrait pas excéder 10 % du poids corporel d’un enfant d’âge primaire et 15 % de celui d’un adolescent», souligne la chiropraticienne.

«Je ne magasine jamais avec mon enfant»

Erreur. Même s’il correspond à tous les critères énumérés jusqu’ici, un sac à dos peut s’avérer inconfortable une fois enfilé. Pour éviter les mauvaises surprises et les allers-retours au magasin qui s’ensuivent, la présence de l’enfant ou de l’adolescent est requise. Tout comme l’essai du sac à dos en magasin, si possible avec une charge équivalant à celle que l’écolier devra transporter au quotidien.

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