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Le régime méditerranéen protégerait le cerveau

MONTRÉAL — Les aînés qui ont adopté un régime méditerranéen ont perdu moins de volume cérébral pendant une période de trois ans que les autres, selon une étude réalisée par des chercheurs écossais.

Cette alimentation est riche en fruits, en légumes, en huile d’olive, en fèves et en céréales. Elle inclut des portions modérées de poisson, de produits laitiers et de vin, et des quantités limitées de viande rouge et de volailles.

Les chercheurs ont examiné par résonnance magnétique le cerveau de quelque 560 Écossais vers l’âge de 73 ans, notamment pour mesurer le volume général de leur matière cérébrale, le volume de leur matière grise et l’épaisseur du cortex (la couche extérieure du cerveau). Quelque 400 participants ont subi un deuxième examen à l’âge de 76 ans.

Les sujets qui avaient le moins respecté le régime méditerranéen étaient les plus susceptibles de présenter une perte plus élevée de matière cérébrale pendant cette période de trois ans, comparativement à ceux qui avaient étroitement adhéré à cette alimentation. Ces résultats se maintenaient quand les chercheurs tenaient compte de facteurs comme l’âge, l’éducation, le diabète et l’hypertension.

Aucune association n’a été constatée entre le régime méditerranéen, le volume de matière grise et l’épaisseur du cortex. Les chercheurs n’ont aussi mesuré aucun lien entre la consommation de poisson ou de viande et des changements au cerveau, contrairement à des études précédentes.

Les chercheurs préviennent que des études plus amples seraient nécessaires pour vérifier leurs résultats.

Les conclusions de cette étude ont été publiées par le journal médical Neurology.

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