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Percée dans le traitement des fractures ouvertes

MONTRÉAL – Il est moins efficace d’utiliser de l’eau et du savon que de l’eau saline lors du nettoyage d’une plaie avant la chirurgie, démontre une étude dirigée par des chercheurs de l’Université McMaster, en collaboration avec l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill

Ces résultats, publiés dans le prestigieux New England Journal of Medicine, pourraient conduire à des économies de coûts considérables, surtout dans les pays en développement où les fractures ouvertes sont particulièrement fréquentes.

Dans le cadre de l’étude, les fractures ouvertes aux bras ou aux jambes de 2400 personnes ont été nettoyées soit avec de l’eau et du savon ou une solution d’eau saline, en utilisant l’un de trois niveaux de pression d’eau (faible, moyen et fort).

Le suivi des patients a été effectué afin de comptabiliser ceux qui ont dû être opérés de nouveau dans les 12 mois suivants à cause d’une infection ou de problèmes de cicatrisation des plaies. Les chercheurs ont constaté qu’une pression très faible d’eau propre était une solution de rechange à moindre coût pour laver les fractures ouvertes, et qu’il avait fallu réopérer plus souvent dans le groupe où du savon avait été utilisé.

L’étude a été réalisée sur une cohorte de patients dans 41 sites aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Norvège et en Inde. La majorité des patients étaient des hommes, dans la quarantaine, souffrant d’une fracture d’un membre inférieur, causée le plus souvent par un accident de la route.

Les chercheurs ont ajouté que leurs résultats pourraient être particulièrement pertinents pour les pays à faible et moyen revenu où, selon l’Organisation mondiale de la santé, 90 pour cent des accidents mortels, et probablement une proportion similaire des fractures ouvertes, sont dus à la circulation routière.

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