Pourboire or not pourboire: tout ce qu’il faut savoir aux quatre coins du monde
Un pourboire indispensable à New York, mais totalement mal vu au Japon… Les habitudes sur ce petit supplément en fin de repas diffèrent tellement d’un pays à l’autre qu’on a vite fait d’être maladroit. Voici un récapitulatif de ce qu’il convient de payer, ou pas, quand vous partirez à l’étranger.
Quand le pourboire est incontournable…
Égypte
N’oubliez pas de confier un petit quelque chose au chauffeur qui vous a déposé à l’hôtel, à son collègue qui a monté les valises dans la chambre, à ce passant qui s’est proposé de vous indiquer le chemin… Le «bakchich» est indispensable en Égypte. Vous devrez l’intégrer dans votre budget vacances. Compter 7$ par bagage pour le portier, 13-14$ par jour pour les femmes de chambre et 7 à 15$ pour le chauffeur de taxi. Cette habitude est aussi partagée par les Marocains et les Tunisiens.
États-Unis
Au pays de l’Oncle Sam, le pourboire n’est obligatoire, mais il est parfaitement intégré dans les habitudes. Vous devez toujours avoir dans la poche des petites coupures pour régler 15 à 20% de l’addition en pourboire. Vous pouvez même le régler en carte de crédit. Dans un café, un verre est égal à 1$ de pourboire.
Mexique
Si vous vous attablez dans un restaurant mexicain, prévoyez un pourboire de l’ordre de 10 à 20% de la facture totale. Les serveurs comptent sur ce supplément pour combler leurs petits salaires. Mieux vaut d’ailleurs confier cette récompense en liquide. Dans les bars, ce petit supplément doit être de l’ordre de 10 à 20 pesos par boisson.
Quand le pourboire n’est pas obligatoire…
Australie
Au pays des kangourous, vous n’êtes pas tenus de laisser un petit supplément puisque l’addition comprend déjà 10% de taxe. Toutefois, comme en France, vous serez bien vus si vous récompensez un service soigné. En général, les «Aussies» laissent 10% de pourboire dans ce cas là.
Brésil
En réglant votre verre ou votre repas, vous payez déjà les taxes nécessaires. Des frais de service sont en fait ajoutés en bas de facture. Les consommateurs règlent ce supplément, sauf si le service a été déplorable.
Grèce
Destination privilégiée pour les vacances d’été, la Grèce n’a pas la coutume du pourboire. Les frais de service sont bien comptabilisés dans la note en fin de repas. Toutefois, ce geste permet d’être poli et généreux.
Quand le pourboire est à éviter…
Chine
Dans l’Empire du Milieu, le pourboire est mal vu. Les Chinois l’interprètent comme s’ils étaient mal payés par leurs employeurs. L’exception qui confirme la règle sont les zones touristiques, les hôtels haut de gamme et les restaurants chics. Toutefois, sachez que si les Chinois n’acceptent pas les pourboires, ils ne sont pas contre les petits cadeaux.
Japon
N’imaginez pas glisser un petit billet dans la main du serveur qui a été aimable durant tout le service. Les Japonais n’ont pas la culture du pourboire, tout simplement parce qu’ils estiment normal qu’un service soit rendu. En fait, cette récompense est perçue comme une insulte. Les employés dans les hôtels sont d’ailleurs formés pour répondre négativement à un pourboire. Si vous y tenez vraiment, il faudra glisser la monnaie dans une enveloppe scellée et remise au bénéficiaire accompagné d’un signe de la tête.