LaSalle

COVID-19: Les CHSLD à LaSalle tentent de se relever

Même si les CHSLD de LaSalle sont parmi les plus touchés par la COVID-19 de toute la province, la situation de crise semble s’être un peu stabilisée.

Diane Rougeau et sa fille s’inquiètent du sort d’une résidente des Floralies LaSalle.

Même si les CHSLD de LaSalle sont parmi les plus touchés par la COVID-19 de toute la province, la situation de crise semble s’être un peu stabilisée, particulièrement aux Floralies LaSalle.

Le président de cet établissement, Benoit Lellouche, affirme que non seulement cela va mieux, mais le nombre de cas positifs aurait même diminué selon le dernier décompte officiel.

«On est en mode atterrissage, tous les résidents ont été testés une première fois. On a eu une réduction très importante de nos cas de COVID-19 positifs», se réjouit-il, tout en précisant qu’un deuxième test doit être effectué pour confirmer la guérison.

«On reste très prudent, mais c’est une bonne nouvelle. Les protocoles et les directives demeurent en place pour nous permettre d’éviter la propagation du virus et une deuxième vague», explique M. Lellouche.

Par ailleurs, des membres des Forces armées canadiennes ont officiellement fait leur entrée dans la résidence.

«On est très heureux de leur présence. Cela nous a permis d’augmenter les services essentiels aux résidents, comme l’aide à la marche. On a pu faire des services de manucure et redémarrer les bains complets», dit-il.

Ce déploiement permet également à certains membres de l’équipe des Floralies de prendre des journées de congé, ce qui était difficilement possible avant.

Communication

Un élément demeure problématique, selon une proche d’une résidente de l’établissement: il est difficile d’obtenir des informations.

La tante de Diane Rougeau a récemment été transférée aux Floralies de LaSalle afin de désengorger les hôpitaux. Cela fait plus de deux semaines qu’elle semble alitée, puisqu’elle ne se présente plus à son balcon. Elle a d’ailleurs attrapé la COVID-19.

«Il n’y a pas de moyens d’avoir des informations sur son état. C’est vraiment difficile, c’est vraiment frustrant et j’ai bien de la misère à gérer mon impuissance par rapport à ça. On ne sait rien», se désole-t-elle.

Mme Rougeau affirme que même le répondant de sa tante reçoit des détails au compte-goutte. Elle songe à amener une échelle pour aller voir ce qui se passe et communiquer avec elle, puisque son aïeule n’a pas encore de téléphone dans sa chambre.

Le président de l’établissement se dit étonné d’apprendre cela.

M. Lellouche croit que les gens qui ont des problèmes à obtenir des informations n’utilisent pas l’un des trois moyens de communication mis en place soit les messages textes, l’adresse courriel et le numéro de téléphone des Floralies LaSalle.

Il précise que les informations reliées à l’état de santé d’un patient peuvent seulement être divulguées à son répondant.

Stabilisation

Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal affirme «que la situation tend à se stabiliser, malgré que LaSalle demeure l’un des territoires les plus touchés sur l’île de Montréal.»

Toutefois, il précise que le principal défi est le manque de personnel. Il invite d’ailleurs ceux et celles qui sont en mesure de venir aider en CHSLD à s’inscrire sur la plateforme en ligne «La force du nous».

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