Les nouvelles à la télé, sur le respirateur artificiel?
Il paraît que les jeunes délaissent la télévision pour l’internet quand vient le temps de s’informer. Chez les 18-24 ans, c’est de l’ordre de 44 %. Chez les 25-34 ans, on passe à 38 % sur l’internet et 39 % au petit écran. Chez les 45 ans et plus, 54 % favorisent la télévision. Nous avons glané ces infos dans un sondage du CEFRIO (Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations) publié par la Presse Canadienne.
Inutile de dire qu’en tant que fiers porte-étendard de la génération Y, on est en effet sur l’internet en permanence : peu de publicités, pas de météo inutile et, surtout, pas de commentateurs qui parlent à travers leur chapeau. S’il y en a, on a juste à ne pas lire leur blogue. (Mais vous pouvez quand même lire le nôtre! Ben là, nous au moins, on l’assume carrément quand on dit n’importe quoi!) En plus, choisir les nouvelles qui nous intéressent est devenu primordial. Est-ce qu’on a quand même une dose d’actualité variée? Ben oui, pas de panique! Même qu’en consultant six ou sept sites de nouvelles par jour, que ce soit en français et/ou en anglais, on semble profiter d’un tour d’horizon plus complet qu’avec le traditionnel menu des bulletins québécois : trois manchettes, les chiens écrasés, un gars qui parle de politique comme on raconte un épisode de télé-réalité, les sports, la météo, une nouvelle cocasse, et merci bonsoir.
D’un autre côté, comme dans beaucoup de médias, ceux qui conçoivent les nouvelles à la télé ont décidé de se foutre des 18-24 ans, une catégorie peu payante chez les annonceurs. Les 18-34, un peu moins, et les 25-54… Ah, eux rapportent de l’argent, alors on les aime! Que ce soit à la télé ou à la radio, on oublie toujours qu’il y a un énorme travail à faire pour ramener ces «satanés Y» vers les médias traditionnels.
Sortir des sentiers battus, forcer l’intérêt des jeunes grâce à des formules enlevantes et intelligentes… et surtout, en temps réel! Pas juste en faisant une chronique «Facebook-Twitter», mais en devançant réellement l’internet lorsque c’est possible! Tout un défi dans les prochaines années…
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Parlant de l’internet, un gars bien sympathique et visionnaire dans le domaine traverse actuellement une période plus sombre. Dominic Arpin a appris récemment qu’il devrait se faire opérer pour une tumeur au rein. Sachez que nos pensées, comme les vôtres, nous en sommes persuadés, l’accompagnent. Nous avons eu la chance de travailler avec lui à quelques reprises, toujours avec beaucoup de plaisir, dans les dernières années. Un gars gentil, professionnel et très drôle. Lâche pas Dom, on est avec toi.