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Tout le monde a un plan – Moe Piuze

Photo: Moe Piuze

09/09/2023 @ 13:00 05/11/2023 @ 17:00

Série d’assemblages en bois fabriqués à partir d’esquisses agrandies et reproduites, en conservant la spontanéité du trait de départ, au moyen d’une juxtaposition intuitive de larges champs colorés.

En résultent des œuvres à la fois picturales et sculpturales au vocabulaire visuel succinct – une main-crayons-de-couleurs, un pied nu, un carré, un cercle, un rectangle, un triangle, une arche, un tenon, une mortaise, une fleur, un oiseau. Quelques formes géométriques, abstraites, organiques et anthropomorphiques se recoupant d’une composition à l’autre. Le titre du projet « Tout le monde a un plan » se réfère à une citation du boxeur Joe Louis : « everyone’s got a plan until they get hit! » En d’autres mots, dans la vie comme dans l’arène, les stratégies prennent souvent fin quand le combat commence. Car les bouleversements que nous expérimentons au quotidien de manière individuelle et collective, nous incitent à redéfinir continuellement nos schèmes de pensée. Ainsi, face à la précarité de nos sociétés contemporaines, l’inquiétude, l’agitation, la rage, la crispation et l’épuisement apparaissent parfois comme des psychodrames inéluctables. Y poser un regard doux, tendre et bienveillant peut devenir, dans bien des cas, une nécessité. Pour retrouver son souffle, reprendre ses esprits et entre deux soubresauts, essayer de s’aménager une vie, réelle comme imaginaire, habitable et bonne.

Moe Piuze est né à Knowlton (Lac-Brome). Enfant créatif, adolescent touche-à-tout, il détient aujourd’hui une maîtrise en arts visuels et médiatiques. Au gré des années, il présente son travail en Amérique et en Europe, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal (Canada), au Musée d’art de l’Université de Bogotá (Colombie), au Festival international d’art vidéo de Casablanca (Maroc) et, plus récemment, au Musée d’Art de Joliette (Canada).
Lorsque Moe Piuze se définit comme chercheur-bricoleur — réflexion notamment tirée de la définition du bricoleur selon Lévi Strauss — il évoque avant tout l’acte de créer. Il place l’accent sur le « faire », sur un mode de création au sein duquel le processus tient une place importante. L’artiste multiplie le type de matériaux dont il fait usage, du plus ancien, comme le bois de grange marqué par le temps, au plus synthétique, comme le Plexiglas, qui recouvre parfois les parties photographiques de ses œuvres. Il élabore une nouvelle réalité à partir de l’assemblage de ces différents éléments, tout en préservant la singularité de chacun. Formes et couleurs semblent conserver leur autonomie, mais, ensemble, racontent une histoire. Par leur agencement, il crée un dialogue. Du reste, le procédé se situe à la frontière de la thérapeutique si l’on considère son travail d’assemblage comme un acte de réparation, de renaissance. Fouiller, accumuler, recycler, Moe Piuze compose par plaisir, couleurs et matériaux traduisant son imaginaire. Trois pistes de réflexion en forment la clé de voûte : le corps, l’habitat, et le paysage. Ainsi est évoquée la réalité de sa création, soit l’imbrication de l’humain avec son environnement.
 

Vernissage : Samedi 9 septembre de 14 h à 16 h

Source: montreal.ca

Dates et horaires sont sujets à changement sans préavis. Avant de vous déplacer, vérifier ces informations sur montreal.ca

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