The Raid: Redemption = époustouflant

Vu et ébloui lors de sa Première mondiale au TIFF en septembre dernier, le film d’action The Raid: Redemption débarque sur nos écrans vendredi prochain en version originale indonésienne.

Dans les bidonvilles de Jakarta, une descente d’une unité de policiers d’élite se retrouve piégée et en péril dans l’immeuble et refuge d’un baron de la drogue.

Né au pays de Galles, le réalisateur Gareth Huw Evans s’est fait remarqué avec le très agréable film d’arts martiaux Merantau (réalisé en 2009 et présenté à Fantasia il y a deux ans) qui mettait en vedette Iko Uwais, dont on pouvait admirer les talents martiaux. Dans The Raid: Redemption, il refait équipe avec Iko Uwais (qui pratique le silat, un art martial ancestral et brutal) dans ce véritable festin cinématographique.

The Raid: Redemption est sans contredit le film d’action le plus jouissif, impressionnant et inventif depuis des lustres. Des films d’arts martiaux de cette ampleur, il s’en fait un par décennie (Ong Bak étant la révélation des années 2000 alors que Drunken Master II étant l’apothéose du genre dans les années 1990). D’une violence inouïe (les âmes sensibles sont priées de s’abstenir, car en terme de carnage, ce film fait des ravages), les amateurs de cinéma d’action et d’arts martiaux seront au paradis avec ce film viscéral en diable. Malgré un budget très restreint (à peine 1 M de dollars), la mise en scène et le montage se révèlent fort inventifs et possèdent une énergie explosive. De plus, le film renferme plusieurs séquences de combats parmi les meilleures de l’Histoire du cinéma d’action moderne.

Mariant des éléments du film de survie, des gunfights hallucinants, de folles cascades et des séquences martiales filmées avec autant de furie que de grâce, The Raid est l’ultime expérience en matière de cinéma d’action. Vous en sortirez à la fois extasié et tout aussi exténué que les protagonistes du film. Le genre de film  que vous prendrez un malin plaisir à voir et à revoir et que vous montrerez à tous vos amis férus du genre.

Cote: ****1/2 sur 5