Habituellement associées au passé, les perspectives autochtones sont rarement sollicitées en ce qui a trait au monde futur. À contre-courant, plusieurs artistes issus du monde du cinéma, de la littérature comme des arts visuels, se sont tournés vers le futurisme autochtone.
Land Back se veut un appel à action, un retour d’équité sur un territoire dérobé, il permet aussi de s’ouvrir à un certain questionnement. Comment pouvons-nous protéger au mieux la biodiversité, les terres et les eaux ? La première étape serait de rendre la terre à ses protecteurs traditionnels et légitimes. La revalorisation des savoirs autochtones va au-delà des gestes symboliques de reconnaissance ou d’inclusion ; elle vise à modifier de manière significative les pratiques et les structures.
Dans la science-fiction, comme dans le monde contemporain, les communautés autochtones sont souvent exclues du narratif. Habituellement associées au passé, les perspectives autochtones sont rarement sollicitées en ce qui a trait au monde futur. À contre-courant, plusieurs artistes issus du monde du cinéma, de la littérature comme des arts visuels, se sont tournés vers le futurisme autochtone : un concept théorisé par la professeure anishinabe Dr. Grace Dillon dans son livre Walking the Clouds: An Anthology of Indigenous Science Fiction (2003). Le futurisme autochtone est un mouvement multidisciplinaire artistique et culturel qui vise à intégrer le point de vue autochtone dans les conversations portant sur l’apocalypse, le surnaturel et les technologies, entre autres.
La Biennale d’art contemporain autochtone (BACA) remercie le Conseil des arts du Canada, le gouvernement du Québec (Conseil des arts et des lettres du Québec, Fonds d’investissement pour le rayonnement de la Métropole), Tourisme Montréal, le Conseil des arts de Montréal, Quai 5160 – Maison de la culture de Verdun et ses autres partenaires diffuseurs.
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Source: montreal.ca