Les professionnels dans le secteur public : une denrée rare!
Une offre inférieure à la demande
En constante augmentation, la demande pour des professionnels dans le secteur public peine à être comblée, le nombre de diplômés étant inférieur à la quantité de postes à combler.
Souvent méconnu, le secteur public désigne les domaines de l’éducation, de la santé, des services sociaux, du gouvernement et du militaire, qui sont tous dits « publics » puisque l’employeur se trouve à être un organisme gouvernemental et non une entreprise privée. Au Québec, la majorité des employeurs s’y trouvent, celui-ci comptant environ 3,6 millions d’employés.
Le secteur public démystifié
Par la pratique d’une gouvernance équitable, le spécialiste de l’administration publique travaille à l’application des politiques, à la gestion des organisations de même qu’à l’étude et à la satisfaction des besoins de la collectivité, et ce, tout en instaurant un changement positif dans les institutions. Quiconque poursuit ce domaine d’études peut viser des postes tels que gestionnaire, conseiller en matière de politiques, travailleur communautaire, correspondant à l’étranger et agent du service à l’extérieur.
Des avantages non négligeables
Selon une récente étude menée par l’Institut Fraser, « en 2018, les employés gouvernementaux [fédéraux, provinciaux et municipaux] au Québec ont reçu des salaires en moyenne 9,2 % plus élevés que ceux des travailleurs comparables du secteur privé et ont profité d’avantages non salariaux beaucoup plus généreux ». En effet, en plus du salaire et de la sécurité d’emploi, le fait que neuf travailleurs sur dix – contre un sur dix au privé! – disposent d’un régime de retraite à prestations déterminées et que les fonctionnaires québécois prennent leur retraite en moyenne trois ans plus tôt que ceux du secteur privé constituent des attraits de taille.
En pleine croissance
La Dre Carmen Sicilia, chargée du certificat et du diplôme pour les programmes en administration et gouvernance publiques offerts à l’École d’éducation permanente de l’Université McGill, explique que « l’étude de l’administration et de la gouvernance publiques permettra de faire avancer une carrière dans le secteur public, ou de favoriser une transition en douceur vers ce secteur ». En ce qui a trait aux opportunités dans ce domaine, elle est catégorique : le taux de placement dans le secteur public est phénoménal. « J’ai parlé avec plusieurs départements de ressources humaines et ils disent tous la même chose : il manque de main-d’œuvre par rapport à la demande », affirme-t-elle. « Les gens de l’industrie ont partagé leur problème de recrutement et le programme a été mis en place suite à ça », poursuit-elle. Victime de son succès – un diplôme vient d’ailleurs d’être lancé, vu l’engouement pour le certificat -, ce programme offert exclusivement en ligne peine à subvenir à la demande : « On a des gens sur une liste d’attente. Le programme est tellement populaire qu’on manque de place », poursuit madame Sicilia.
Chacun ses forces
Décrits comme étant des programmes qui font des étudiants de solides candidats possédant des compétences transférables comme le leadership, la gestion de projet, la gestion du personnel, la synergie des équipes, la responsabilité éthique et la préparation des états financiers dans des organisations publiques et des organismes à but non lucratif, les programmes de McGill misent sur les capacités propres à chacun. « On veut être capable [d’enligner les étudiants] vers le bon secteur selon leurs aptitudes », explique Carmen Sicilia. « Il s’agit d’un excellent programme [qui offre] une formation globale », conclue-t-elle.
Vous avez envie d’évoluer dans le secteur public et de profiter de ses nombreux avantages? Rendez-vous au mcgill.ca/eep-agp pour plus d’information!