Cellule 211 : haletant et efficace

Récompensé de 8 Goya (l’équivalent des Genie en Espagne), le drame social Cellule 211 sort sur nos écrans à compter de demain, près de un an après sa présentation au FNC en 2010. Mieux vaut tard que jamais.

Nouvellement embauché et cherchant à faire bonne impression, un futur gardien (Alberto Ammann, solide) se trouve malgré lui mêlé à une émeute spectaculaire dans une prison à haute sécurité la veille de son premier jour à l’emploi.

Croisement entre la série télévisée Oz et Dog Day Afternoon, Cellule 211 est un suspense haletant qui pose un regard critique et sévère sur le système pénitentier espagnol. La réalisation signée Daniel Monzon (The Kovak Box) est sans bavures et d’une redoutable efficacité .tandis que le rythme mené tambour battant et le montage percutant font oublier les quelques invraisemblances du récit. Transformé et méconnaissable en leader psychopathe des émeutiers, l’excellent comédien Luis Tosar (Mondays in the Sun, Take My Eyes) donne froid dans le dos et domine l’interprétation par son jeu d’une incroyable intensité. Sans nécessairement renouveler les films de prison (voir mon Top 10 sur le sujet), Cellule 211 est un must dans le genre.

Cote: *** 1/2 sur 5

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