Une famille frôle la mort après la chute d'un arbre

Depuis plus d’une semaine, les familles de la rue Mousseau, près du parc de la promenade Bellerive, vivent dans la peur. Dimanche dernier, un arbre centenaire s’est effondré en travers de la rue piégeant sous lui un résident. Depuis, le voisinage est inquiet.

Tommy Vézina et Marie-Ève Marchand ne pensaient pas vivre un tel évènement lorsqu’ ils sont sortis de chez eux, le dimanche 7 septembre,

Jean Massicotte, un de leurs voisins s’en allait jeter un œil à un arbre qu’il trouvait menaçant.

« Il avait vu un trou avec une fissure dans le tronc. C’est à ce moment-là qu’il a entendu un gros craquement », indique sa conjointe, Sylvie Labelle.

Un important branchement de l’érable argenté était en train de se fissurer.

« Je traversais la rue avec ma fille de 9 mois, pour aller rejoindre la voiture, raconte Marie-Ève. Mon chum était quelques mètres en arrière avec notre fils, Lucas, âgé de trois ans. À un moment, on a entendu un terrible craquement et l’un de mes voisins a crié  » Tasse-toi, tasse-toi « . J’ai juste eu le temps de courir de l’autre côté de la rue avant que l’arbre ne s’écroule. »

Grâce aux avertissements de M. Massicotte, la maman et la petite-fille n’ont pas été blessées.

De son côté, Tommy, le papa, se souvient encore de la scène.

« Je m’apprêtais à traverser quand mon fils s’est mis à courir pour rejoindre sa mère de l’autre côté. On a entendu le craquement de l’arbre et les cris de notre voisin. J’ai juste eu le temps de prendre mon fils par le col, de le tirer aussi loin que possible avant que l’arbre ne tombe et que je sois piégé sous les branches, raconte-t-il, encore ému. À ce moment, je craignais juste que l’un de mes proches soit touché. »

Une partie de l’érable argenté, haut de près de 100 pieds, s’est alors retrouvé en travers de la route, emportant avec lui poteaux et fils électriques. Plusieurs voitures stationnées ont été endommagées par des branches.

« Plus capable de dormir »

Le papa et son fils ont été transportés à l’hôpital, pour une commotion et des ecchymoses.

Mais le traumatisme reste grand, pour l’un comme pour l’autre.

« Je n’arrive pas à dormir depuis. J’ai toujours un mal de crâne. Je n’arrête pas de me demander ce qui serait arrivé si je n’avais pas réussi à rattraper mon fils à temps ou si notre voisin ne nous avait pas alertés », ajoute Tommy, les larmes aux yeux.

Le petit Lucas est également très perturbé.

« Il regarde l’arbre et ne veut pas s’en approcher. Il en parle tout le temps », confie sa mère.

Les « amis de la rue Mousseau » attendent maintenant des réponses et veulent avoir l’assurance de pouvoir sortir de chez eux en toute sécurité.

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