Y a-t-il une justice?
Il y a quelque temps, l’affaire Turcotte ébranlait la province de Québec au grand complet. Cet homme qui semblait avoir tout pour être heureux, n’acceptant pas l’échec de sa vie amoureuse, a tué ses deux jeunes enfants, avouant son crime.
Alors qu’il a été reconnu coupable par un jury, mais tenu non criminellement responsable, il souhaite maintenant retrouver sa liberté afin de pouvoir refaire sa vie et même fonder une nouvelle famille…
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2012/01/12/003-turcotte-audience-reprise.shtml
Les bribes de témoignages qui nous proviennent du procès Shafia qui se tient présentement à Kingston en Ontario me laissent perplexes. Notre justice est-elle si risible?
http://www.radio-canada.ca/regions/Ontario/2012/01/12/007-shafia-jeudi-retard.shtml
Et plus récemment, un dénouement digne d’un grand classique du théâtre, mis en scène avec une rare froideur.
Paul Laplante, suspect numéro un à la suite de la mystérieuse disparition de sa femme, a été accusé de son meurtre.
Il a choisi de se suicider. Mais l’ultime affront réside dans les lettres qu’il a griffonnées avant de s’enlever la vie, déshéritant ses enfants et souhaitant reposer éternellement aux côtés de leur mère…
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2012/01/11/001-laplante-quatre-lettres.shtml
Enfin, plus près de nous, heureusement moins tragique, mais néanmoins d’actualité. Il semble que mes chroniques sur le « Côq de l’est » et les « soins personnels « aient été lues par notre maire qui « craignait un effet de contagion ».
Il ne reste plus qu’à souhaiter que justice soit rendue.
Suzie Miron